Habitué des premières loges, le Widad de Tlemcen depuis quatre ans n'est plus que l'ombre de lui-même. Pis encore, ce dernier flirte avec la zone rouge depuis l'entame de l'exercice. Le Widad a du mal à sortir du creux de la vague, quelles en sont les raisons ? Les raisons sont multiples. Depuis notre dernier succès en 2001 en coupe d'Algérie, l'équipe a plus retrouvée ses marques qui faisaient d'elle un ténor de l'élite. L'équipe a beaucoup galéré. Aujourd'hui, il n'est un secret pour personne que cela est dû à trois facteurs. Mauvaise gestion antérieure du club, départ massif de joueurs, 18 au total et tous des cadres de l'équipe, et bien sûr une grosse crise financière qui est venue empoisonnée longtemps la vie du club. Il y a aussi cette manie de changer d'entraîneur dès qu'il y a succession de mauvais résultats ? Effectivement, le Widad a changé 12 fois d'entraîneurs en cinq ans. En matière de stabilité, ce n'est pas une référence sans parler des présidents de club qui ont défilé jusque-là à ce poste. Comment veut-on que le club progresse et retrouve son standing, lorsque tout ce qui a été construit le matin est démoli le soir ? Sans stabilité à tous les niveaux, le club continuera à manger son pain noir. A titre indicatif, le dernier en date, M. Medjadj est parti de son propre chef parce que certains supporters, amateurs de résultats immédiats, l'ont poussé à prendre le chemin d'Oran. Son successeur, M. Lekak arrive. Pensez-vous que c'est l'homme de la situation ? On ne peut jurer des lendemains. M. Lekak n'est plus à présenter, laissons-le travailler tout simplement. En tous les cas, il est animé d'une grosse volonté. C'est un battant que tout le monde connaît. Je pense qu'il pourra insuffler cet état d'esprit au groupe. Que chacun fasse son boulot correctement et le Widad retrouvera le sourir.