Le crime crapuleux qui avait défrayé la chronique constantinoise à la fin du mois de janvier a été élucidé au terme d'une enquête des plus difficiles faute d'indices probants, selon les services compétents de la sûreté de wilaya du Vieux-Rocher. Agée de 56 ans, la victime, une retraitée de l'éducation nationale, avait été retrouvée morte dans son domicile à la rue des Frères Benabès (ex-Lavigerie) ligotée et étranglée avec un câble électrique. Des investigations poussées menées auprès du voisinage, des proches de la malheureuse victime et un dépouillement méticuleux des appels téléphoniques n'ayant rien donné et en l'absence de la moindre piste sérieuse, les enquêteurs ont fait appel aux services scientifiques pour comparer l'ADN des personnes suspectées. Le résultat de ces analyses, ajouté à d'autres indices, a fait rapidement avancer l'enquête en faisant porter les soupçons sur B. S., une femme de 40 ans et proche de la victime. Devant cette preuve scientifique et d'autres faits démontrant sa culpabilité, cette dernière a fait des aveux complets qui ont permis, en outre, d'appréhender pour recel un intermédiaire et deux bijoutiers du centre-ville qui se sont chargés d'écouler la paire de « rdif » et des boucles d'oreilles volées après son forfait. Présentés au parquet de Constantine, l'auteur de ce crime odieux, l'intermédiaire et l'un des bijoutiers incriminés ont été placés sous mandat de dépôt. Le second bijoutier a été pour sa part placé sous contrôle judiciaire.