La deuxième édition du Salon international des fournisseurs de produits et services a été clôturée vendredi dernier. Yaciny Djafer, directeur général de Petroleum Industry Communication, l'organisateur, a affiché sa satisfaction quant à la réussite de cet événement qui a suscité l'intérêt de 250 exposants venus de 25 pays et de tous les horizons. A cette nouvelle édition de Hassi Messaoud Industries, ont pris part des entreprises de divers domaines d'activité : télécoms, assurances, établissements bancaires, entreprises offrant des produits et des services de dernière technologie relevant de la sécurité industrielle, unités de stockage de pétrole, sécurité industrielle… D'autres entreprises proposaient de l'outillage et une multitude de pièces de rechange allant du tournevis aux éléments constituant l'appareil de forage, des unités de fabrication de matériel et d'énergie, du matériel informatique et ou électronique. D'autres encore, de renommée mondiale, proposaient le traitement des eaux usées et des solutions contre la pollution, des conseils et de la formation, des méthodes d'inspection industrielle, etc. Tous représentent d'importants potentiels au service du secteur pétrolier. Rappelons que l'idée de lancer la première édition de ce salon tient compte d'un manque criant en communication dans le secteur du pétrole. Cet événement se veut une opportunité offerte aux entreprises participantes de faire valoir leur savoir-faire en matière d'ingénierie pétrolière et de nouvelles technologies. D'autant plus que Sonatrach dispose d'un important plan de charges dans le cadre de la nouvelle stratégie d'exploration et de valorisation des ressources qui vient d'être tracée par le ministère de l'Energie et des Mines. D'ailleurs, les exposants se sont dits satisfaits, car des clients potentiels sont inscrits sur leurs agendas. D'autres auraient souhaité voir des acteurs publics du secteur afin de mieux valoriser leur présence. Leur participation aurait mieux servi, en d'autres termes, la prise de contacts et l'enrichissement des débats aux ateliers et conférences programmés durant le Salon. Certains exposants ont même réussi à obtenir des promesses de contrats ; ils ont cependant préféré garder le silence à ce sujet pour des raisons liées à la concurrence.