Deux nouvelles pêcheries seront réalisées au sein des stations balnéaires de Mers El Hadjadj et de Cap Falcon. Des projets, visant à redynamiser le secteur de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya d'Oran et à augmenter sa production, ont été inscrits dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014. Dans cette optique, le secteur de la pêche sera renforcé par la réalisation de trois plages d'échouage à Cap Carbon (Arzew), Mers El Hadjadj et Cap Falcon (Aïn El Turck). Ces trois projets devront permettre le développement des petits métiers de la pêche artisanale. Une grande partie des fonds marins du littoral oranais, environ 70%, est accessible uniquement aux artisans pêcheurs. Ces zones profondes et accidentées ne permettent pas une pêche industrielle. Malheureusement, les petits métiers de la pêche (embarcations inférieures à 9 mètres) sont à l'agonie en raison du manque de plages d'échouage. Par ailleurs, la même direction compte réaliser deux nouvelles pêcheries aux stations balnéaires de Mers El Hadjadj et de Cap Falcon pour un total de 500 millions de dinars. A Mers El Hadjadj, le projet fera office d'abri de pêche pour les nombreux marins pêcheurs et plaisanciers de la région. En outre, quatre nouvelles poissonneries sont également programmées, rappelle-t-on. Deux poissonneries, coûtant 10 milliards de centimes chacune, verront le jour à Arzew-ville et Kristel et les trois autres seront installées à Bousfer et Cap Blanc, pour une valeur de 4 milliards de centimes. La réalisation de ces poissonneries s'inscrit dans la perspective de l'organisation du commerce de gros du poisson, conformément aux normes sanitaires et de contrôle en vigueur, et dans un esprit de lutte contre la spéculation régnant autour de ce produit stratégique afin de le mettre à la disposition du consommateur. Pourtant, en dépit de ces projets, le secteur de la pêche à Oran reste tributaire de certains «barons» qu'on soupçonne d'être derrière la cherté du poisson, atteignant parfois le seuil de 600 dinars le kilo pour ce qui est de la sardine. Ils sont responsables, aux dires des connaisseurs, du déséquilibre entre l'offre et la demande, et cela parce qu'ils décident du prix de vente du poisson à la criée, et des quantités à mettre sur le marché.