80 kilomètres de côtes, trois le prix de la sardine a atteint des seuils jamais inégalés. Les produits de la mer demeurent inaccessibles tant que les ressources halieutiques seront inexploités dans cette région. 80 kilomètres de côtes, trois le prix de la sardine a atteint des seuils jamais inégalés. Les produits de la mer demeurent inaccessibles tant que les ressources halieutiques seront inexploités dans cette région. En dépit de ses importantes ressources halieutique et des fortes potentialités que recèle la wilaya de Boumerdès, le secteur de la pêche est le moins ce que l'on puisse dire, sous-exploité. De ce fait, ce dernier est loin de répondre au besoin du marché local qui ne cesse de connaître une demande croissante. Ce constat est partagé par de nombreux marins pêcheurs de cette partie du littoral long de quatre-vingt kilomètres de côtes. Nos marins pêcheurs déplorent un manque criand en produits de la mer. «Il suffit tout simplement de faire une virée dans les différents ports de la wilaya pour constater ce manque», nous dira l'un des pêcheurs. «Les prix élevés de la sardine ne sont que l'un des aspects de ce manque», explique notre interlocuteur. D'autre part, le consommateur trouve inexplicable la cherté du poisson. Notons que les prix ont atteint un seuil intolérable ces derniers mois avec 350 dinars le kilogramme pour la sardine. En matière d'infrastructures portuaires, Boumerdès dispose de trois importants ports, à savoir le port de Dellys, de Zemmouri et celui de Cap Djenet. Ce qui devrait être un outil incontournable pour le développement du secteur de la pêche. Les pouvoirs publics ont annoncé la réalisation de fermes aquacoles à travers les localités pré-citées. Mais le projet peige à démarrer. Hormis une flottille aquacole réalisée récemment à Cap Djenet par un privé algérien en partenariat avec une entreprise ibérique, l'investissement en aquaculture demeure faible. Et pour booster, un tant soit peu, la production, il est nécessaire de penser à la réalisation des fermes aquacole à l'exemple de celles réalisées par une entreprise sud-coréenne à Skikda et à Ourgla, nous dit-on du côté des investisseurs. Selon le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, qui a éffectué une visite dans la wilaya de Boumerdès récemment, "la production halieutique est insuffisante et ne suffira pas et l'alternative réside dans l'investissement dans l'aquaculture", c'est-à-dire, la réalisation de firmes aquacoles. Selon l'hôte de Rocher-Noir, la production nationale a atteint 220 mille tonnes de produits de mer. Quant au volet des conditions d'exercices des métiers de pêche, plusieurs défaillances sont signalées ça et là par des marins pêcheurs. À titre illustratif, l'absence et les retards constatés dans la réalisation de pêcheries au niveau des principaux ports de Boumerdès, pénalisent durement les marins pêcheurs. En effet, Boumerdès s'apprête à accueillir prochainement trois poissonneries à Dellys, Cap Djenet et Zemmouri. Hormis le projet de poissonnerie de Zemmouri qui tire à sa fin, les deux autres projets accusent des retards considérables. Ces poissonneries, une fois achevées, seront équipées de tous les moyens, notamment les chambres froides pour le stockage des produits de mer. Outre cela, trois autres projets liés à l'amélioration et au développement du secteur de la pêche seront lancés prochainement à Boudouaou El Bahri, à Figuier et à Afir. Dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, la wilaya de Boumerdès a consacré un matelas financier de l'ordre de 290 millions de dinars pour le développement de secteur aquacole. Il est prévu la réalisation d'une trentaine d'unités de productions aquacole réparties à travers l'ensemble de localités côtières de Boumerdès. La Direction de la pêche, quant à elle, se base sur le volet formation dans les métiers aquacoles. Pour cela un institut spécialisé a ouvert ses portes à Zemmouri El-Bahri, l'année écoulée et dispense des formations diverses, encadrées par des enseignants qualifiés, dans les métiers de pêche. Signalons que le développement de ce secteur stratégique induira certainement le développement des autres secteurs et permettra à des dizaines de jeunes chômeurs de décrocher un emploi. En dépit de ses importantes ressources halieutique et des fortes potentialités que recèle la wilaya de Boumerdès, le secteur de la pêche est le moins ce que l'on puisse dire, sous-exploité. De ce fait, ce dernier est loin de répondre au besoin du marché local qui ne cesse de connaître une demande croissante. Ce constat est partagé par de nombreux marins pêcheurs de cette partie du littoral long de quatre-vingt kilomètres de côtes. Nos marins pêcheurs déplorent un manque criand en produits de la mer. «Il suffit tout simplement de faire une virée dans les différents ports de la wilaya pour constater ce manque», nous dira l'un des pêcheurs. «Les prix élevés de la sardine ne sont que l'un des aspects de ce manque», explique notre interlocuteur. D'autre part, le consommateur trouve inexplicable la cherté du poisson. Notons que les prix ont atteint un seuil intolérable ces derniers mois avec 350 dinars le kilogramme pour la sardine. En matière d'infrastructures portuaires, Boumerdès dispose de trois importants ports, à savoir le port de Dellys, de Zemmouri et celui de Cap Djenet. Ce qui devrait être un outil incontournable pour le développement du secteur de la pêche. Les pouvoirs publics ont annoncé la réalisation de fermes aquacoles à travers les localités pré-citées. Mais le projet peige à démarrer. Hormis une flottille aquacole réalisée récemment à Cap Djenet par un privé algérien en partenariat avec une entreprise ibérique, l'investissement en aquaculture demeure faible. Et pour booster, un tant soit peu, la production, il est nécessaire de penser à la réalisation des fermes aquacole à l'exemple de celles réalisées par une entreprise sud-coréenne à Skikda et à Ourgla, nous dit-on du côté des investisseurs. Selon le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, qui a éffectué une visite dans la wilaya de Boumerdès récemment, "la production halieutique est insuffisante et ne suffira pas et l'alternative réside dans l'investissement dans l'aquaculture", c'est-à-dire, la réalisation de firmes aquacoles. Selon l'hôte de Rocher-Noir, la production nationale a atteint 220 mille tonnes de produits de mer. Quant au volet des conditions d'exercices des métiers de pêche, plusieurs défaillances sont signalées ça et là par des marins pêcheurs. À titre illustratif, l'absence et les retards constatés dans la réalisation de pêcheries au niveau des principaux ports de Boumerdès, pénalisent durement les marins pêcheurs. En effet, Boumerdès s'apprête à accueillir prochainement trois poissonneries à Dellys, Cap Djenet et Zemmouri. Hormis le projet de poissonnerie de Zemmouri qui tire à sa fin, les deux autres projets accusent des retards considérables. Ces poissonneries, une fois achevées, seront équipées de tous les moyens, notamment les chambres froides pour le stockage des produits de mer. Outre cela, trois autres projets liés à l'amélioration et au développement du secteur de la pêche seront lancés prochainement à Boudouaou El Bahri, à Figuier et à Afir. Dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, la wilaya de Boumerdès a consacré un matelas financier de l'ordre de 290 millions de dinars pour le développement de secteur aquacole. Il est prévu la réalisation d'une trentaine d'unités de productions aquacole réparties à travers l'ensemble de localités côtières de Boumerdès. La Direction de la pêche, quant à elle, se base sur le volet formation dans les métiers aquacoles. Pour cela un institut spécialisé a ouvert ses portes à Zemmouri El-Bahri, l'année écoulée et dispense des formations diverses, encadrées par des enseignants qualifiés, dans les métiers de pêche. Signalons que le développement de ce secteur stratégique induira certainement le développement des autres secteurs et permettra à des dizaines de jeunes chômeurs de décrocher un emploi.