L'intersection de tous les dangers Depuis l'ouverture de la nouvelle station d'essence, l'intersection située à la sortie ouest du complexe sportif Messaoud Zeghar est devenue un véritable danger pour les usagers de cette route, notamment ceux empruntant la route de Douar Sedjera. En l'absence de plaques de signalisation et de dos d'âne, les accidents sont quasi quotidiens, et dans la majeure partie des cas, meurtriers. A cela, il faut aussi ajouter l'état piteux de la route secondaire. Les résidants ainsi que le propriétaire de la nouvelle station interpellent les responsables concernés pour remédier à ces graves lacunes. L. Bourdim
La palme au noyer a Beni Aziiz En ce début du printemps, une effervescence toute particulière a été observée ces derniers jours tout le long de la RN77, El Eulma-Beni Aziz. Il s'agit en fait de la vente sur la route de centaines d'arbustes de diverses essences par des jeunes pépiniéristes. Parmi ces arbustes, le noyer semble le plus prisé et le plus demandé par les passagers en dépit d'une panoplie de variétés. Selon certains jeunes vendeurs, cet engouement sur ce type d'arbre s'explique par une demande de plus en plus accrue sur les noix dont le prix dépasse parfois l'entendement. L. B.
Bir El Arch : le gaz naturel, un rêve pour les habitants de Tachouda Les habitants de cette importante commune de la daïra de Bir El Arch, qui ont été très affectés cette année par la rigueur de l'hiver, interpellent une nouvelle fois les pouvoirs publics pour le raccordement de leurs foyers au réseau national du gaz naturel. Pour la plupart d'entres eux, la bouteille de gaz est devenue au fil du temps une véritable corvée en raison de sa rareté et surtout de son prix prohibitif. A pied ou dans le meilleur des cas, à dos d'âne, les gens se débrouillent pour acquérir la précieuse bouteille et pour l'avoir, nous dit une vieille dame, il faut montrer patte blanche. A défaut, l'on revient à des pratiques révolues comme au bon vieux temps. Pour les habitants de Tachouda le raccordement au réseau national est devenue une nécessité absolue en raison de l'importance que connaît cette localité sur le plan économique de par sa vocation agricole. En bénéficiant des bienfaits du gaz naturel, cette commune est en mesure d'offrir de nombreuses perspectives de développement pour ses habitants. L. B.
Djemila : la piscine inaugurée Inscrite sur instruction du président de la République lors de sa dernière visite, la piscine semi-olympique de Djemila (ex-cuicul) a été inaugurée hier par El Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports. Avec une telle acquisition la masse juvénile de Djemila (chef-lieu de daïra située à 52 km au nord-est de Sétif) bénéficie ainsi d'un bassin pour non seulement pratiquer la natation, mais se baigner durant la saison caniculaire qui se profile à l'horizon. L'inauguration de l'infrastructure a fait énormément plaisir aux jeunes de Djemila qui est en outre un pôle de développement de premier plan de hand-ball, le sport roi dans cette partie de la wilaya. Notons par ailleurs que le ministre qui avait auparavant inspecté le village sportif du chef-lieu de la wilaya, a instruit le directeur de la jeunesse et des sports pour qu'il achève le projet avant la prochaine rentrée sociale. Leïla Benani EL EULMA La postière logée Le cri de détresse lancée dans ces colonnes (voir El Watan du dimanche 30 octobre 2011 n° 6395) d'une femme (divorcée) avec ses 5 enfants (l'aîné ne dépassant guère les 10 printemps) dont le nom a été rayé de la liste des bénéficiaires des 902 logements à caractère social de la ville d'El Eulma, a été entendu par les autorités de la wilaya qui prend en charge le dossier de la femme. Une deuxième enquête est ainsi déclenchée. Le directeur de la réglementation et de l'administration général (DRAG), délégué par le wali pour présider la commission de recours, se charge de l'affaire qui trouve au grand bonheur d'une mère et de cinq enfants, un heureux épilogue. «Je vous avoue que ma vie et celle de mes enfants a basculé des mois durant. J'ai failli devenir une SDF avec mes enfants, qui retrouvent enfin une vie normale. L'issue heureuse de mon histoire m'a fait oublier le calvaire enduré pendant plus de six mois. Je ne remercierai jamais assez le wali de Sétif qui n'est pas resté insensible à la détresse de mes petits enfants. Je ne trouve pas les mots pour m'exprimer», dira la maman de Louai, qui retrouve le sourire. Pour rappel, la dame qui perçoit théoriquement une mensualité de 24 600 DA, supérieure au seuil maximal de 24 000 DA fixé pour avoir droit à un appartement à caractère social, a été exclue pour une différence de 600 DA. Il faut dire que son salaire était partagé entre une sous-location de 12 000 DA, les quittances d'eau et d'énergie, la nourriture, les vêtements et les fournitures scolaires de cinq enfants en bas âge. K. B.