Les quelques projets lancés il y a belle lurette (rénovation salle Afrique, centres culturels, terrains de proximité, etc), n'ont jamais vu le jour l Le P/APC prmet de les réceptionner avant la fin de l'année. Plusieurs projets inscrits dans le programme municipal au niveau de la commune de Sidi M'hamed seront réceptionnés avant la fin de l'année.» C'est du moins ce qu'a déclaré le premier responsable de l'APC, Mokhtar Bourouina. Néanmoins, il convient de signaler que la majorité de ces projets ont été lancés il y a une dizaine d'années et leur réception est remises aux calendes grecques. «Les responsables de notre APC attendent les échéances électorales pour mettre en exergue d'anciens projets qui sont lancés depuis les anciens mandats», déplorent plusieurs habitants de la commune. La population locale, particulièrement la frange des jeunes, ne cache pas son mécontentement face à la longue léthargie qui a caractérisée la commune. «Hormis les cafés qui sont bondés de monde, les jeunes n'ont ni salles de sport ni centre culturel, même pas un stade matico où ils peuvent se défouler. Les jeunes sont souvent obligés de sortir de leur quartier ou jouer des coudes à l'intérieur du Groupe laïc, mais qui peut y accéder s'il n'a pas les entrées dans l'administration. L'APC promet, mais rien de concret n'est proposé aux jeunes qui n'ont rien à attendre de l'actuelle assemblée qui s'est engluée dans les conflits et les actions en justice», regrettent des jeunes du 1er Mai, qui font remarquer que le stade communal est toujours en projet, alors que le terrain de boules, Necira Nounou, détruit complètement, n'a pas été repris après l'achèvement des travaux du métro, comme l'a promis le président de l'APC. Les quelques projets lancés il y a belle lurette n'ont jamais vu le jour ; la commune manque de toutes les commodités devant hisser le cadre de vie de ses habitants à un rang acceptable. D'après le président de l'APC, M. Bourouina, la plupart des projets qui sont inscrits dans le cadre du programme d'action de l'assemblée seront «opérationnels savant la fin de l'année». Il assure que les travaux du parc d'attractions attenant au siège de l'UGTA, sur la rue Aïssat Idir, connaissent un taux d'avancement de 99%. «Il reste à mettre en place uniquement les équipements», précise-t-il, et de poursuivre : «Un nouveau centre culturel sera réceptionné au courant de l'année». S'agissant de la salle de cinéma Afrique, fermée depuis plusieurs années, «les travaux son complètement achevés, elle sera inaugurée au mois de juillet», promett le P/APC, et d'ajouter : «Le projet de réhabilitation de la salle de cinéma Le Français est en cours, le projet a été attribué à une entreprise». Concernant le vieux bâti, problème récurrent dans cette partie de la capitale, M. Bourouina dira : «Depuis le séisme de mai 2003, il a été rénové près de 10 000 logements. Aussi, la wilaya a déjà pris en charge huit immeubles qui ont été totalement rénovés.» A la question de savoir si la municipalité envisage d'éradiquer le commerce informel, M. Bourouina dira : «En vue d'installer durablement les marchands qui occupent actuellement les étals du marché Neggazi, nous allons lancer les travaux d'un marché de proximité au même endroit.» Plusieurs revendeurs de la commune ont repris leur place à l'intérieur des quartiers et ne semblent pas décidés à rentrer dans les marchés réalisés à grands frais par l'APC.