Six lycées, 4 collèges et 26 écoles primaires des wilayas d'Alger et de Boumerdès, détruits par le séisme du 21 mai 2003, seront prochainement reconstruits. Cela a été rendu possible grâce à un crédit de 22 millions d'euros (2 850 000 000 yens) octroyé par la Banque japonaise pour la coopération internationale (JBIC). Deux millions d'euros seront affectés à l'achat d'équipements au profit de l'université de Boumerdès. Pour cela, un protocole d'échange de notes, relatif au financement du projet, a été signé, hier, entre Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale et Akira Urabe, ambassadeur du Japon à Alger. Celui-ci précisera que « le délai de remboursement de ce crédit a été fixé à 25 ans avec un délai de grâce de 7 ans et un taux d'intérêt de 1,5 %». Pourtant, le dernier financement japonais pour l'Algérie, dans le cadre de l'aide publique au développement, remonte à 1974 au cours duquel l'échange de notes a été signé pour des projets dans le domaine des télécommunications. Cela même si l'ambassadeur japonais insistera sur le fait que plusieurs projets dans le secteur des hydrocarbures et des infrastructures ont bénéficié des financements de la JBIC. Lors de la réunion du dialogue élargie du sommet du G8, tenue à Evian (France) en juin 2003, M. Bouteflika avait lancé un appel à la solidarité internationale. Présent à cette réunion, le premier ministre japonais Koizumi avait exprimé son soutien à cet appel, d'où le crédit de 22 millions d'euros accordé à l'Algérie.