MM. Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale et Akira Urabe, ambassadeur du Japon à Alger ont signé hier à Alger, un protocole d'échange de notes relatif au financement du projet de reconstruction des établissements scolaires dans les wilayas de Boumerdès et d'Alger détruits suite au séisme du 21 mai 2003. Lors de la cérémonie de signature qui s'est déroulée en présence de cadres des ministères des Affaires étrangères et de l'Education nationale, M. Benbouzid a affirmé que “le Japon, qui a été parmi les premiers pays à accorder des aides à l'Algérie lors de la catastrophe naturelle qui l'a frappée, poursuit sa coopération avec l'Algérie dans plusieurs domaines”. Il a, à cet égard, remercié le gouvernement japonais et à sa tête, le Premier ministre Koizumi, qui a répondu lors de la réunion du G8 en juin 2003, à l'appel du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika pour aider l'Algérie lors du séisme du 21 mai 2003. Pour sa part, M. Urabe a mis l'accent sur “les relations traditionnelles” entre les deux pays, précisant que “le crédit accordé par la Banque japonaise pour la coopération internationale (JBIC), estimé à 2 850 000 000 yens (22 millions d'euros) sera destiné à la reconstruction de 6 lycées, 4 collèges et 26 écoles primaires détruits complètement par le séisme qui a touché Boumerdès et Alger”. Deux millions d'euros de ce crédit seront consacrés à l'achat d'équipements pour l'Université de Boumerdès, selon le protocole signé. Par ailleurs, l'ambassadeur japonais a indiqué que le délai de remboursement de ce crédit sera de 25 ans avec un délai de grâce de 7 ans avec un taux d'intérêt de 1,5%. La JBIC, a-t-il rappelé, a déjà financé de nombreux projets dans les domaines des hydrocarbures et des infrastructures en Algérie. Dès le lendemain du séisme, rappelle-t-on, le Japon a envoyé 61 sauveteurs et 21 spécialistes, en sus d'ingénieurs et d'architectes spécialistes en constructions antisismiques, car ayant une grande expérience dans le domaine.