Bien qu'il soit doté de bus nécessaires, le transport public urbain à Chlef ne relie pas encore les établissements importants, comme l'Université Hassiba Benbouali et l'hôpital Ouled Mohamed, situés pourtant à la périphérie sud de la ville de Chlef. En effet, il n'existe pas encore de dessertes directes et régulières entre ces structures publiques et les gares routières ou les points de stationnement des bus implantés au centre-ville. Pour s'y rendre, les étudiants, les malades ou leurs proches doivent louer des taxis à des prix élevés ou parcourir le trajet à pied pour s'y rendre. Ces deux infrastructures accueillent pourtant des universitaires et des patients, venus de plusieurs coins de la région. Du moins pour l'hôpital d'Ouled Mohamed, seul un mini-fourgon relie de temps à autre l'établissement, alors qu'aucun moyen de transport urbain local n'assure encore la liaison entre le centre de la ville et l'université Hassiba Benbouali qui compte pas moins de 20 000 étudiants. Certains d'entre eux, acheminés quotidiennement par train à partir de la wilaya voisine d'Aïn Defla, sont contraints d'effectuer le trajet gare ferroviaire-facultés à pied.