Annoncé en grande pompe comme le futur patron de Mouloudia Club d'Alger, au lendemain de l'accord trouvé lors de sa réunion il y a deux semaines avec les membres du Conseil d'administration de la SSPP/ le Doyen, l'homme d'affaires Eddir Loungar, qui devait rallier la capitale au courant de cette semaine pour la signature finale de l'accord conclu avec le Conseil d'administration, ne viendra pas et devrait même surseoir à sa décision d'investir au tant qu'actionnaire majoritaire au Mouloudia d'Alger. En effet, selon certaines indiscrétions, le fait que le projet d'Eddir Loungar rencontre actuellement une forte réticence de certains membres du conseil d'administration, bloquant la signature de l'accord final, conjugué au fait que l'homme d'affaires franco-algérien n'aurait toujours pas reçu les documents comptables authentifiés concernant les dettes du club, estimées à plusieurs milliards, pousserait officiellement ce dernier à se désister d'investir au Mouloudia.Mais, officieusement, il se dit que c'est la réunion, tenue avant-hier, à Alger, regroupant certains actionnaires et dirigeants du club, avec Jean Luc Gripond, l'ancien président du FC Nantes et conseiller spécial d'un groupe d'investisseurs qataris, intéressés d'investir au Mouloudia, qui serait derrière ce désistement de Loungar. Se sentant visiblement indésirable du moment que les responsables de la formation algéroise cherchent toujours preneur, alors qu'il avait tout conclu avec ces mêmes dirigeants, l'homme d'affaires aurait donc décidé de se retirer de la course, faisant ainsi les frais de la petite guéguerre au sein de la direction et des coulisses, qui semblent avoir réussi à faire capoter la venue de Loungar, en retournant certains des actionnaires contre le projet de ce dernier. Ainsi, après l'affaire Pellicano, voilà une nouvelle affaire Loungar, en attendant désormais des investisseurs qataris, sans que le Mouloudia ne trouve preneur, laissant le peuple mouloudéen dans l'attente du fameux Messie qui sortira leur club de sa galère.