-Caroubier (El Megharia) : les bus absents Les rotations des bus de l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa), au niveau de la localité d'El Megharia, sont irrégulières. Les usagers sont obligés ces dernières semaines d'attendre plusieurs minutes pour voir arriver les bus de l'opérateur public. Certains clients, qui espèrent voir pointer, au bout d'une demi-heure ou plus, les bus bleus de l'ex- RSTA, quittent les lieux (rue Tripoli) et se dirigent vers les arrêts de bus de l'hippodrome du Caroubier sur la RN5. Les rotations se sont raréfiées sur le tronçon qui permet aux habitants des cités limitrophes d'El Megharia et de la Glacière de rallier les quartiers d'El Megharia et de Hussein Dey et même du centre-ville de la capitale en passant par Haï El Badr (ex-Lotissement). Les habitants protestent contre l'«abandon» par l'Etusa de cette ligne.Les contrôleurs sont absents et les chauffeurs préfèrent ne pas passer par la rue Tripoli.Les résidants des cités et même les étudiants qui préfèrent se déplacer à la station du métro de Haï El Badr doivent prendre carrément le taxi, ce qui leur revient trop cher. Les usagers réclament le renforcement de la ligne d'El Megharia. -Passerelles de Brossette : dégradation avancée Les passerelles du quartier Brossette à Hussein Dey sont dans un état de délabrement avancé. Si celle située devant la station du Caroubier a été reprise par la Direction des travaux publics (DTP), celle enjambant les rails de la gare ferroviaire est complètement abandonnée par les autorités concernées.Les barreaux de cette passerelle métallique sont rongés par la rouille et la structure est chancelante.Les usagers ne peuvent plus s'appuyer sur les barreaux qui crissent sous le poids. Un accident grave a été évité de justesse : un enfant a failli tomber dans le vide en appuyant sur la barrière, n'était la rapidité de son accompagnateur.Les autorités doivent reprendre cet ouvrage métallique caché des regards.