L'établissement, qui dispose pourtant de logements de fonction, a quand même vu le départ de certains chirurgiens. L'hôpital Mustapha Haddam de Bir El Ater, d'une capacité de 400 lits, pâtit ces dernier temps d'un manque flagrant de médecins spécialistes, notamment en gynécologie, urologie et cardiologie, d'où l'absence d'une réelle prise en charge des patients relevant de ces spicialités qui se trouvent obligés de se déplacer à Tébessa pour se soigner, un véritable calvaire enduré au quotidien. Il faut souligner que cet établissement hospitalier qui est l'une des plus grandes structures sanitaires de la wilaya, assure la couverture médicale des populations des communes avoisinantes et des zones éparses du sud de Tébessa. Il accueuille aussi les citoyens des wilayas limitrophes, telles El Oued et Khenchela. Notons aussi que beaucoup de ces services, pourtant dotés d'un matériel médical très sophistiqué, se trouvent depuis l'ouverture de cet EPH, en 2003, sans praticiens spécialistes, sans parler du départ surprenant de certains chirurgiens, alors que l'hôpital dispose de logements d'astreinte bien équipés. «Nous avons soulevé le problème à la direction de la santé qui nous a promis que d'ici à la fin juin, l'hôpital sera renforcé par des effectifs médicaux, notamment un ophtalmologue et un gynécologue», nous a déclaré le directeur, Abdelghani Fadhel. Il y a lieu de signaler que la daïra de Bir El Ater, à 89 km au sud de Tébessa, qui compte plus de 120 000 habitants dispose d'un seul hôpital.