-Le ministre des Finances du Japon a estimé, hier, que les préoccupations concernant la crise de la dette en Europe sont la cause du regain du yen face à l'euro, les investisseurs fuyant les risques d'une contagion des difficultés de la Grèce à d'autres pays utilisant la monnaie commune européenne. «Du fait d'une augmentation des craintes en Europe, le yen tend à s'apprécier, étant considéré comme un actif sûr», a déclaré aux médias Jun Azumi. Et le même de juger que les nouvelles élections prévues en Grèce le mois prochain seront cruciales pour le sort des monnaies. Selon M. Azumi, actuellement, peu d'investisseurs peuvent considérer l'Europe comme un endroit sûr pour placer leur argent. -La contraction encore plus marquée que prévu de l'économie britannique devrait accroître la pression sur le gouvernement pour assouplir son plan d'austérité draconien dans le but de relancer la croissance. L'économie britannique s'est contractée de 0,3% au premier trimestre 2012, un résultat pire que ce qui avait été annoncé auparavant par le bureau des statistiques. Une première estimation avait fait part d'une contraction de 0,2% de PIB au cours des trois premiers mois de l'année, un résultat qui a surpris la plupart des économistes. Cette contre-performance confirme de façon la plus claire le retour du Royaume-Uni à la récession économique, techniquement définie comme deux trimestres négatifs consécutifs. -Plus des deux tiers des Allemands se sont dits opposés aux eurobonds qui permettraient aux Etats de la zone euro de lancer des emprunts communs sur les marchés, alors que plus de la moitié se déclarent contre un maintien de la Grèce dans la zone euro, indiquait hier un sondage mené par une chaîne locale. Selon le Politbarometer réalisé pour la chaîne de télévision publique ZDF, 79% des personnes interrogées se déclarent opposées aux euro-obligations, suivant ainsi la ligne de la chancelière Angela Merkel qui a encore renouvelé son opposition à un tel projet lors d'un sommet informel de l'UE mercredi. Seuls 14% se montrent favorables à ce projet voulu notamment par le président français, François Hollande. -Le conseil d'administration de la Banque mondiale a approuvé avant-hier un 5e crédit de 14 millions de dollars pour la relance économique et la gouvernance (ERGC-5) en faveur du Togo. Ce financement est destiné à soutenir la poursuite des réformes de la gouvernance économique engagées avec l'appui de quatre dons précédents, approuvés depuis 2008. L'ERGC-5 met l'accent sur la gestion des finances publiques et les réformes structurelles dans des secteurs-clés de l'économie. En matière de gestion des finances publiques, il s'agit avant tout d'améliorer la transparence et la surveillance budgétaires.