La Bourse de Tokyo a fini inchangée hier, signant ainsi son pire trimestre en plus d'un an, après avoir pourtant été portée en début de séance par un regain d'optimisme sur une possible résolution de la crise de la zone euro. L'indice Nikkei a perdu 0,94 point à 8.700,29, et le Topix, plus large, a cédé 1,13 point (-0,15%) à 761,17. Dans des volumes d'é-changes modestes, le marché a été soutenu par le vote de la réforme du dispositif européen de stabilité financière par une large majorité du Parlement allemand, mais des prises de bénéfices et des indicateurs moroses ont pesé sur la cote. La production industrielle du Japon a augmenté de seulement 0,8% en août, soit moins que prévu (consensus : +1,5%), signe que la vigueur du yen et une demande mondiale affaiblie ont des répercussions. L'indice PMI du secteur manufacturier a reculé à 49,3 en septembre contre 51,9 en août, signant sa première contraction en cinq mois. Pour se donner plus de marge de manœuvre pour contrer la spéculation sur le yen, les autorités japonaises augmenteront de 15.000 milliards de yens (195 milliards de dollars) les réserves destinées à des interventions sur le marché des changes, a annoncé hier le ministre des Finances Jun Azumi.