L'installation des 12 commissions interviendra suite à une consultation entre le président de l'APN et les représentants des groupes parlementaires. Les travaux de la nouvelle Assemblée nationale issue du scrutin du 10 mai ne débuteront que dans une dizaine ou une quinzaine de jours. Les nouveaux locataires de l'hémicycle Zighout Youcef sont repartis dans leurs wilayas respectives après avoir rempli les formalités d'inscription et procédé à l'élection du président de la Chambre basse du Parlement. La prochaine étape consiste en l'installation de l'ensemble des structures de l'APN, notamment les 9 vice-présidents et les 12 commissions. Cette procédure prendra du temps puisque les députés de 5 formations politiques (FLN, RND, Alliance verte, FFS et PT) plus les indépendants auront à élire leurs représentants au poste de vice-président du l'APN. Une plénière sera organisée sous la présidence de Mohamed Larbi Ould Khelifa pour l'élection des 9 vice-présidents et l'installation du bureau de l'APN qui se réunira pour arrêter un programme de travail. Consultations Pour leur part, les instances exécutives des partis politiques siégeant à l'APN se réuniront avec leurs groupes parlementaires dans le cadre des consultations relatives au choix des députés devant présider les commissions permanentes. «La plupart des députés consultent leurs directions respectives avant de choisir leurs représentants dans les différentes commissions», indique un parlementaire. Il faut préciser que l'installation des 12 commissions et leur répartition entre les groupes parlementaires interviendra suite à une consultation entre le nouveau président de l'APN et les représentants des groupes parlementaires. Concernant justement leur répartition, le FLN, en tant que parti majoritaire, présidera le plus grand nombre de commissions. Selon nos sources, le FLN aura à gérer 5 ou 6 commissions, suivi probablement du RND (3) et le reste pour les trois autres partis (Alliance verte, FFS et PT). Après l'installation de la nouvelle législature, les yeux sont braqués sur le gouvernement. La pratique politique et la loi fondamentale du pays exigent du gouvernement qu'il présente sa démission dans les jours qui suivent l'annonce des résultats officiels du scrutin. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ne l'a pas encore fait. Après l'installation de la nouvelle Assemblée, la démission du gouvernement devient nécessaire. Selon nos sources, le Premier ministre démissionnera, mais pas dans l'immédiat. A la question de savoir quand il compte le faire, nos sources répondent que celle-ci pourrait intervenir après les examens de fin d'année comme après les festivités du 5 Juillet…