Ce sont des mères, grands-mères, enfants et jeunes qui se sentent animés par une fibre civique et citoyenne. Et ils le montrent et le démontrent à la cité Malki de Ben Aknoun, à Alger. Les habitants de la cité Malki se sentent responsables, impliqués et investis d'une mission spontanée civiquement parlant ! Ils veulent et aspirent à ce que leur quartier ait droit… de cité. Ce sont des citoyens anonymes. Ils n'adhèrent à aucun parti politique, ils ne sont membres d'aucune association, une sorte de famille «nombreuse» au service de leur cité. Depuis quelques années, les habitants de la cité Malki, s'étant constitués en collectif citoyen baptisé Malki Act (et de surcroît sur facebook), mettent la main à la pâte, et ce, en multipliant les opérations de proximité au sein de la cité. A travers des actions de bénévolat comme celle organisée samedi. Après, un nettoyage entier du jardin, ils ont «concocté» un programme ludique et festif, histoire de sortir des sentiers battus, de briser la routine et de donner un peu de vie à leur environnement. Vulgarisation du respect de l'environnement Au menu figuraient une kermesse, un spectacle de clowns, Foufou et Anis, ayant présenté des numéros et autres sketches hilarants, une chorale avec le passage remarqué de Amel, la virtuose de la mandoline, un récital de poésie, une radio live, un atelier de peinture ainsi que celui féminin dédié à la beauté animé pat Mmes Babor et Gazraoui. Une journée divertissante, mais foncièrement pédagogique aux enfants quant au respect et la protection de l'environnement immédiat et aux valeurs de solidarité et de bonne intelligence. A l'issue de cette fête urbaine, des cadeaux et des fleurs ont été offerts aux mères de famille. C'est la septième opération initiée par le collectif Malki Act, et ce, après les hommages dont celui posthume rendu au chahid Malki Mohamed, ammi Bousaâd Yaloulen, militant du FLN de la Fédération de France ainsi qu'à l'agent de la propreté ami Akli Boufelah, l'arbitre national en retraite Sid Ahmed Lakhal, le chanteur des années 1970, Sekat Mohamed, qui a été parmi les premiers à avoir accompagné Idir. Cité Malki, dont acte !