«Le pouvoir est décidé de poursuivre sa politique du pourrissement. Le faible taux de participation aux élections législatives du 10 mai et le rejet massif de ce scrutin par la majorité de la population prouve que le régime est fini. Et que les citoyens rejettent ce système. Désormais, c'est à cette majorité qu'il faudra s'adresser. Nous devons nous montrer à l'écoute de ces travailleurs, de ces jeunes, de ces syndicalistes et de ces femmes et les impliquer dans la prise de toutes les décisions», a déclaré leprésident du RCD, M. Mohcine Bellabas qui a présidé, vendredi 8 juin, les travaux de la conférence régionale des cadres du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), des wilayas de Boumèrdes et de Tizi Ouzou. Cette rencontre qui sera suivie du programme de renouvèlement des structures locales du RCD, a été organisée conformément aux orientations issues du 4ème congrès du parti. Participant a ce rendez vous, Mme Lila Hadj Arab, a axé sa communication sur la jeunesse et la situation des femmes dans la société algérienne et du code de la famille avant de déclarer que sur cet aspect : «La loi est figée». Revendiquant la parité politique et sociale l'oratrice a indiqué : «Après l'université, les jeunes, dont les femmes se retrouvent confrontées soit au chômage ou à la précarité du dispositif du réemploi. Avec autant d'échecs, le pouvoir cherche à leurrer les chancelleries occidentales quant à l'émancipation de la femmes algérienne en donnant 145 députés à l'APN ?». M. Saheb, cadre au RCD, a plaidé en faveur d'un «Etat unitaire régionalisé» à la place, dit-il, «de l'actuel schéma, le système jacobin centralisé, bâti de façon subjectif ». Selon lui : « Le RCD préconise la conception des institutions de renouveau pour se rapprocher du citoyen avant de redéfinir les mission de l'Etat dans le cadre d'une nouvelle politique territoriale qui garantira un développement économique, une meilleure cohésion sociale et permettra, aussi, plus d'initiative au collectivité locales».