«Plus de 12 000 visas ont été accordés aux Algériens en 2011», a indiqué hier Martyn Roper, ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger. Notre système de traitement des demandes de visa est un processus efficace, moderne, accessible et rapide. Il y a eu quelques failles techniques relevées, auxquelles les services concernés ont remédié», a affirmé hier Martyn Roper, ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger. «Nos services dépassent même les normes établies et requises par l'Agence des frontières du Royaume-Uni (UKBA)», a expliqué l'ambassadeur, tandis que le système britannique de traitement de visas est l'objet, depuis quelques mois, de critiques récurrentes. «Le fait qu'il y ait des critiques et des enquêtes, surtout internes, est une chose positive. Cela a été pris sérieusement et a permis de prendre des mesures concrètes», a poursuivi le diplomate. D'ailleurs, dans un souci «de transparence, d'information», mais aussi afin de rendre public ce processus, l'ambassade a invité, hier, quelques journalistes à visiter l'ensemble des étapes du traitement des demandes. «Cet événement n'a aucun lien avec le rapport publié par la BBC. Il était prévu de longue date», a tenu a souligné M. Roper. Ainsi, il a été procédé à la visite du centre WorldBridge où est effectué le dépôt des dossiers par les demandeurs. Ces dossiers sont ensuite acheminés à la section visa du consulat britannique, où la conformité des pièces fournies est étudiée. Dans le même temps, des photocopies des dossiers sont acheminées par courrier au bureau de Croydon, dans le sud de Londres, qui est en charge de la délivrance ou du refus des autorisations d'entrer. Et l'approche des Jeux olympiques de Londres a créé une certaine tension. Il a été enregistré, pour les trois premiers mois de l'année 2012, une augmentation des demandes de l'ordre de 12%, comparativement à la même période de l'année 2011. «Plus de 12 000 visas ont été accordés aux Algériens en 2011», explique l'ambassadeur, préférant toutefois éviter de donner le nombre de demandes aboutissant à une réponse négative. «Ce que je peux dire, c'est que le taux de refus de visas britanniques pour les Algériens est de loin inférieur à celui pratiqué par d'autres pays envers les Algériens», a-t-il affirmé. «La plupart des refus sont motivés par un problème de conformité des documents justificatifs», a assuré M. Roper. «Le système de visa est un aspect important des relations bilatérales et nous nous engageons à offrir un service de qualité. Seulement, nous avons le droit de protéger nos frontières et d'avoir certains critères dans cette protection», a conclu le représentant diplomatique.