La création d'une société dans le cadre du projet de l'usine de fabrication de voitures Renault en Algérie est prévue en septembre ou octobre, a annoncé, hier à Alger, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi. «Les équipes travaillent depuis le 25 mai dernier sur la finalisation du pacte des actionnaires, qui sera probablement prêt début août, et on prévoit la création de la société en septembre ou octobre prochains», a-t-il déclaré à la presse à l'issue d'une séance plénière au Conseil de la nation. M. Benmeradi a affirmé que les représentants du constructeur français n'ont pas refusé d'implanter cette usine dans la région de Bellara (Jijel) et que les négociations se poursuivent entre les deux parties pour le choix d'un site approprié. «Le projet de l'usine Renault pourrait être implanté soit à Mostaganem, à Oran ou à Bellara», site que la partie algérienne a proposé aux représentants de Renault, a-t-il précisé. Le constructeur automobile et les autorités algériennes ont signé le 25 mai dernier un accord-cadre pour la réalisation d'une usine de véhicules Renault en Algérie, mais les négociations se poursuivent en vue d'un accord final, rappelle-t-on. Des négociations entre Renault et les autorités algériennes pour la construction d'une usine automobile en Algérie ont commencé il y a environ deux ans avec pour objectif la production de 75 000 voitures par an, avant une montée progressive en cadence pour atteindre à terme 150 000 unités annuellement, dont une partie serait destinée à l'exportation. Le premier véhicule doit sortir des chaînes de montage 18 mois après la signature de l'accord final, selon les premières indications. L'usine produira des véhicules avec un taux d'intégration de la production nationale de 20% à 25% dans une première étape et qui pourrait passer à 60% avec l'intégration des segments pneumatique et vitrage.