-Localité d'El Hamiz : insalubrité et manque d'hygiène La localité d'El Hamiz, à l'est de la capitale, connaît des carences en matière de ramassage d'ordures. En fin d'après-midi, toutes les venelles de la ville deviennent des décharges à ciel ouvert. Les commerçants qui, à longueur de journée écoulent leur marchandise, ne se soucient pas des détritus qu'ils engendrent. C'est ainsi que des monticules de cartons et autres produits d'emballage jonchent les moindres recoins de la ville, lui conférant des allures de dépotoir à ciel ouvert. La plupart des rues n'étant pas goudronnées, la poussière est devenue au fil du temps une particularité de la localité d'El Hamiz. Des colonnes de poussière s'élèvent au moindre coup de vent, «en plus des odeurs nauséabondes que nous devons supporter à longueur d'année, nous devons également faire face à la poussière qui nous oblige à fermer les fenêtres même en temps de canicule», affirme un habitant d'El Hamiz, avant d'ajouter : «Nous lançons un appel en direction des autorités locales afin qu'elles renforcent au moins le ramassage des ordures.» -Commerce informel : les marchands réinvestissent la rue Les marchands informels ont réinvesti plusieurs endroits d'où ils ont été délogés il y a peu. A Bateau cassé, dans la commune de Bordj El Kiffan, les vendeurs illicites de fruits et légumes ont repris la place qui leur était coutumière, à savoir les contours d'un rond-point se trouvant sur l'axe principal de l'agglomération. Les automobilistes qui s'arrêtent pour faire leurs emplettes entravent la fluidité de la circulation qui souvent s'arrête complètement. A Qahouet Chergui, et aussi paradoxal que cela puisse paraître, les marchands se sont installés à même la station de transport urbain, lui conférant des allures de marché hebdomadaire. A El Harrach, la situation n'est guère meilleure, particulièrement à Boumati où, à vrai dire, le commerce informel n'a jamais cessé d'exister. Toutes les ruelles du quartier sont depuis longtemps le patrimoine exclusif de ces marchands. A Bachedjarrah, le marché informel qui se trouve dans les entrailles de la ville a été la cible de plusieurs opérations d'éradication. Cependant, les vendeurs finissent toujours par avoir le dessus. Cette situation de totale déliquescence illustre le laisser-aller avéré des autorités, et ce, aux dépens du bien-être des citoyens.