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Conditions difficiles pour les montagnards
Malvivre à Chemini
Publié dans El Watan le 11 - 03 - 2006

De nombreux villages au relief accidenté dans la commune de Chemini, notamment Semaoune et Sidi El Hadj Hessein, vivotent tristement dans l'enclavement.
Nichés sur les flancs du massif de l'Akfadou, à une altitude d'environ 1000 m, les citoyens de ces villages se considèrent comme des laissés-pour-compte, voire des éternels oubliés. « Depuis 1962, rien d'important n'a été réalisé au profit des citoyens. C'est comme si on n'existait pas », observe, un tantinet furieux, un membre du comité du village de Semaoune. Le réseau routier qui relie ces villages au chef-lieu de daïra se trouve dans un état de dégradation avancé. Encombré de nids-de-poule et raviné par des sillons à n'en pas finir, le CW173 est devenu, au gré du temps, impraticable, donnant ainsi du fil à retordre à tout automobiliste qui ose l'emprunter. En plein hiver, la psychose de l'isolement s'installe dans l'esprit étant donné que la commune ne dispose pas de chasse-neige pour l'ouverture des routes enneigées. « Nous avons interpellé à plusieurs reprises les exécutifs ayant succédé à la tête de la municipalité pour la réfection de cette route, sans résultat. Toujours des promesses sans lendemain », déclare un représentant du village, qui estime qu'il est dans l'intérêt de toute la commune que celle-ci procède au revêtement de la piste reliant la localité de Chemini à la daïra de Bouzeguène, dans la wilaya de Tizi Ouzou, sur une distance de 8 km. Une option qui pourrait donner un coup de fouet au développement local. Par ailleurs, les habitants de Semaoune se plaignent de l'inexistence du transport en commun. « Quelques clandestins seulement assurent conjoncturellement la desserte de notre village, moyennant une somme de 100 DA », affirme un père de famille. Une lourde contrainte qui oblige particulièrement les travailleurs et les lycéens à parcourir plusieurs kilomètres afin de rejoindre leur lieu de travail ou de scolarité. Bien que le village soit doté d'une salle de soins, les citoyens préfèrent faire un détour au niveau de la polyclinique où, plus ou moins, ils peuvent se faire soigner. Ils déplorent que cette structure de santé soit sous-équipée et n'ouvre ses portes que rarement. L'autre problème récurrent soulevé par la population locale est lié à l'alimentation en eau potable. De nombreux citoyens trouvent « aberrant » de voir l'eau couler des robinets uniquement deux heures chaque trois jours, alors qu'ils avouent avoir mis la main à la poche et consentis d'énormes sacrifices pour l'acheminement de cette denrée dans leurs foyers. Sur un autre registre, les élèves fréquentant le CEM de Semaoune suivent une scolarité aléatoire. Erigé dans une zone reculée, semblable à un no man's land, cet établissement scolaire est dépourvu de cantine, ce qui oblige de nombreux élèves à jeûner ou à se contenter d'un piètre repas froid. Par ailleurs, les lycéens issus de ces villages éloignés ne sont pas mieux lotis. Si le lycée Oudak Arab dispose d'un réfectoire, il n'en demeure pas moins que l'absence du ramassage scolaire perturbe grandement leur scolarité. En somme, les parents de ces enfants scolarisés émettent le vœu de voir les autorités concernées intervenir et mettre fin à une souffrance quotidienne qui n'a que trop duré.

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