Bonne nouvelle pour les amoureux de la musique andalouse, la chanteuse Lila Borsali leur donnera rendez-vous le 2 août prochain pour un concert évènement à la salle Maghreb (ex-Régent). Organisé par l'APC d'Oran, et cela en collaboration avec l'office communal des arts et de la culture, ce spectacle musical, dont l'accès est gratuit, est prévu à partir de 22h30. Accompagné de son orchestre, Lila Borsali présentera au public oranais un programme pour le moins varié : de la nouba, du hawzi et du mdih seront au menu.Lila Borsali se produira ainsi pour la toute première fois à Oran. Il faut savoir que cette chanteuse commence doucement mais sûrement à percer dans le monde du spectacle. Durant cette année, son nom a été associé à de grands évènements culturels. Elle a ainsi participé à la clôture de «Tlemcen, capitale de la culture islamique», mais aussi à la clôture du Festival national du hawzi (qui s'est tenu à Tlemcen également). A cela, elle a participé au festival du madih à Blida, au festival andaloussiate d'Alger. Elle a aussi à son actif un concert à l'auditorium de la radio algérienne à Alger, le mois de janvier dernier. L'année a été chargée pour cette artiste : en plus de ses concerts, elle a sorti son deuxième album, «nouba rasd eddhil» qui a fait l'objet d'un beau succès, au point d'être en rupture de stock à Alger. Après avoir activé dans le milieu associatif, la chanteuse Lili Borsali a décidé de lancer sa carrière solo, il y a trois années de ça, en sortant un premier album hawzi intitulé «Fraq Lahbab». A onze ans, elle était l'élève de M. Bekkaï à Tlemcen, grâce auquel elle s'était initiée à la musique, et avait appris à jouer de la mandoline. Quelque temps après, elle intégrera la prestigieuse école «Ahbab Cheikh Larbi Bensari» et réussira rapidement à se faire accepter au sein de l'orchestre «Senior», dirigé par Fawzi Kalfat. Elle ne tardera pas à devenir l'une des solistes du groupe et participera ainsi à de nombreux concerts et festivals. En 1995, elle s'envole pour Paris où elle devient co-fondatrice de l'association «Les airs andalous». A cette époque-là, son instrument fétiche était la kouitra, avec lequel elle a réussi à parfaire sa technique de chant. En 2009, elle retourne en Algérie où elle intègre les Beaux-Arts d'Alger sous la direction de M. Abdelhadi Boukoura (lauréat du festival Sanaa 2009). Entourée tout à la fois de musiciens d'Alger et de Tlemcen, elle compte offrir, jeudi prochain, un spectacle inoubliable au public oranais.