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Soirées raffinées à Istanbul
Ramadhan d'outre mer
Publié dans El Watan le 04 - 08 - 2012

Istanbul, ancienne Byzance et Constantinople, nous tend les bras dès l'atterrissage de l'avion de la Turkish Airlines. Nous sommes au carrefour de deux continents : l'Europe et l'Asie. Istanbul transpire son passé mais refuse de tourner le dos à l'avenir.
Istanbul.
De notre envoyé spécial
On se laisse subtilement happer par ses merveilles. D'ailleurs, aucun visiteur ne résiste à la beauté des lieux. En cette période de jeûne, les sites historiques sont illuminés de mille feux et créent un sentiment de voyager dans le temps.
Autour des six minarets de la Mosquée bleue a été inscrit un message «Dunya ahiretin tarlasidir», ce qui veut dire selon notre guide Aïssa, «ce que tu auras semé dans ce monde, tu le récoltera dans l'autre monde». Les matériaux de la mosquée mythique ont été choisis avec soin.
Une joie collective s'empare des Turcs, pour qui le Ramadhan a une signification particulière. Si pendant la journée, on a l'impression d'être dans une capitale occidentale tant les habitudes de travail ne changent pas, la nuit, Istanbul se transforme en cité des mosquées et des lumières. Ville des mille et une nuits ancrée entre tradition et modernité. C'est assez étonnant pour une métropole qui compte 13 millions d'habitants. 
Parmi les coups de cœur, le détroit du Bosphore qui nous mène de la mer Noire à la mer de Marmara. Istanbul est à la croisées des cultures : empire romain, d'Orient orthodoxe et le grand empire ottoman.
On y trouve des vestiges byzantins, de grandes mosquées étonnantes et un peuple chaleureux. Pointés vers le ciel, les minarets acérés, adoucis par l'arrondi des coupoles, nous plongent au cœur de plusieurs siècles de civilisation.
Sainte Sophie, dédiée à la sagesse divine, qui n'est soutenue par aucun pilier, éveille nos sens. Autres attractions : le grand bazar, l'immense palais Topkapi dont la visite prend au minimum 3 heures. Taksim est la rue symbole du shopping où se déroulent de nombreuses manifestations culturelles.
On y trouve aussi des vendeurs de maïs grillé ou bouilli... Le grand bazar n'est pas un souk ordinaire comme on peut en voir à Tunis ou à Fès, c'est un souk chic avec des orfèvres, des bijoutiers et des vendeurs de tapis. Il y a aussi le bazar égyptien où l'on trouve les épices.
Le palais Topkapi est un monument incontournable. Il représente le pouvoir et la puissance de cet empire. Il a été la résidence des sultans et de leur famille pendant près de quatre siècles. Il regorge de magnificence et de luxe. Pour s'en convaincre, il suffit de visiter les quatre cours successives et de voir les portes monumentales qui en constituent l'entrée. La plus impressionnante est la salle des reliques. Mais les photos sont interdites. On y voit l'empreinte du pied et le manteau sacré du Prophète de l'Islam et des objets inattendus comme des poils de sa barbe conservés dans de petites fioles de verre, ou encore le bâton que Moïse a utilisé pour ouvrir la Mer Rouge et la refermer sur ses poursuivants. C'était à peu près 1300 ans avant J.-C. On peut se demander comment ces reliques ont réussi à traverser les âges. Il y a aussi le harem qui garde encore ses secrets. A la mosquée Ebû Eyyûb El Ensari, des fidèles viennent se recueillir sur son tombeau, d'autres font leurs ablutions à quelques minutes de l'adhan. D'autres sont déjà assis, à même le sol, en attendant de faire la prière.
Entre tradition et modernité
La rue adjacente grouille de monde. Les restaurants accueillent de plus en plus de familles. La particularité des habitants d'Istanbul est qu'ils sortent en famille pour l'iftar ; souvent, ils pique-niquent sur les pelouses. Des tentes sont dressées un peu partout pour accueillir ceux qui n'ont pas où manger, les nécessiteux mais aussi les gens du voyage. Le Ramadhan est le mois ou la solidarité s'exprime le plus. Les plus riches n'hésitent pas à faire des dons. Les non-musulmans sont les bienvenus et le plus souvent invités à se joindre aux célébrations du soir. Sans rien renier de son héritage, la Turquie a su faire un bon équilibre entre tradition et modernité. Une image qui constitue d'ailleurs l'une de ses attractivités touristiques.
De nombreux touristes arabes sont attendus à Istanbul pendant le mois de Ramadhan. Ils étaient 62 000 l'an dernier à avoir visité la ville, selon l'agence de presse Anatolie, en augmentation de 20% par rapport à l'année précédente. Et une nouvelle hausse est attendue cette année. Il faut dire que de gros moyens sont mis en œuvre pour attirer les touristes du Moyen-Orient. La compagnie aérienne Turkish Airlines propose jusqu'à 40% de réduction lors de cette période et un budget de 1,5 million de dollars a été prévu pour la publicité, rapporte le quotidien Sabah. Ces efforts ont permis d'augmenter de 30% le taux de réservation durant le mois de Ramadhan. Le ministère de la Culture et du Tourisme a quant à lui déboursé 500 000 dollars en publicité. En Algérie, la compagnie n'a pas été obligée de faire cet effort car les vols sont complets jusqu'à la mi-septembre.
Tourisme ramadhanesque
Istanbul est une ville qu'on découvre à chaque escale, qui nous invite à une ouverture d'esprit. On s'y sent tout petit. Quatre jours ne suffisent pas pour découvrir cette ville aux paradoxes multiples. Nous n'avons qu'une idée en tête : y revenir…


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