Les habitants de la commune d'El Braya ne peuvent pas se déplacer vers leur chef-lieu de daïra Oued Tlélat sans se recourir aux «taxis clandestins». C'est l'inexistence totale de moyens de transport réguliers dans cette ligne qui leur «empoisonne» la vie, selon l'expression d'un habitant de cette commune et travaillant à Oued Tlelat.Le prix de la course qu'exigent les transporteurs clandestins est de 200 dinars. Selon un groupe d'usagers de la route séparant les deux localités, le montant mensuel du transport leur permettant de rejoindre quotidiennement leur travail dépasse la moitié de leur salaire. Jusqu'à l'heure actuelle, aucune mesure n'est envisagée par la direction du Transport pour remédier à cet état de fait on ne plus très éprouvant pour les habitants des deux communes. «Il est vrai que la direction du transport autorise tout investisseur à couvrir cette ligne par les moyens de transport qu'il souhaite, seulement, aucun de ceux-là ne s'est rapproché de cette administration pour demander l'agrément», a-t- on indiqué. La raison est toute simple. Le nombre de clients empruntant cette ligne au milieu de la journée est très minime par rapport à celui souhaité par les transporteurs, fait remarquer notre source en rappelant que le flux des voyageurs ne se fait qu'une fois le matin et une autre fois en fin de journée, ce qui n'est pas fait pour encourager les investisseurs à choisir cette ligne. En attendant, les habitants continuent à souffrir de ce manque criant de transport mais, «avec un peu plus d'imagination et de volonté, les élus et l'administration locale peuvent faire quelque chose pour peu qu'ils s'intéressent de plus près à ce problème», estime-t-on.