Mesures La plus grande préoccupation concerne l'habitat précaire qui a motivé le lancement d'un projet de réalisation de 180 logements, financé en grande partie par la Banque mondiale. Avec une population de plus de 30 000 habitants et 4 communes sous sa coupe (Tafraoui, El-Braya, Boufatis et le chef-lieu), la daïra de Oued Tlélat dispose d'importantes potentialités à la mesure de ses aspirations et de sa vocation de pôle économique. Selon le responsable de cette collectivité locale, aucun effort n'est ménagé pour susciter l'intérêt des investisseurs pour cette région qui compte déjà une zone d'activités industrielles, implantée au niveau de la commune de Oued Tlélat et dont les différentes unités ont permis de générer de l'emploi au profit des jeunes, à l'image des moulins Habbour qui ont créé, à ce jour, quelque 300 postes. A Tafraoui, qui s'étend sur une superficie de 18 242 hectares, les espoirs se fondent sur un projet de réalisation d'une unité de raffinage de sucre dont les travaux ont été entamés début 2004. 400 nouveaux postes de travail sont escomptés dès la mise en service de cette future structure initiée dans le cadre d'un partenariat avec un opérateur économique étranger. Tout comme Tafraoui, les communes d'El-Braya et de Boufatis attendent chacune «sa propre zone industrielle». L'importance de cette perspective de développement a été récemment soulignée, lors d'une séance de travail regroupant les présidents de ces APC et le wali d'Oran au siège de la daïra de Oued Tlélat. Les responsables ont insisté sur les retombées escomptées pour l'amélioration de la santé financière des APC, qui permettront, par conséquent, de répondre aux attentes de la population. La plus grande préoccupation concerne «l'habitat précaire» qui a motivé le lancement d'un projet de réalisation de 180 logements, financé en grande partie par la Banque mondiale. Seuls 30 citoyens ont apporté leur contribution financière à ce programme de «Résorption de l'habitat précaire» (RHP), a fait savoir le chef de daïra, indiquant qu'une campagne de sensibilisation sur la portée de cette opération a été récemment initiée. Oued Tlélat est aussi confronté à d'autres problèmes, tels le vieux bâti menaçant ruine et la situation foncière des habitations de certaines fermes telles celles de Sidi El-Houari et Roux dont les habitants ne possèdent pas d'acte de propriété. Pour combler, un tant soit peu, le déficit relevé en matière d'habitat, cette daïra a bénéficié d'un programme de 200 Logements socio-participatifs (LSP) dont 80 connaissent un taux d'avancement de chantier de 80%. Un autre projet de réalisation de 50 logements sociaux est déjà achevé à El-Braya, signale-t-on.