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Il n'y aura pas de cure d'austérité en 2013
Selon le ministre des Finances, Karim Djoudi
Publié dans El Watan le 30 - 08 - 2012

Le gouvernement ne prévoit pas de cure d'austérité ou de rigueur budgétaire pour l'exercice prochain, a assuré hier le ministre des Finances, Karim Djoudi, en marge de l'ouverture, à Alger, des travaux du symposium des gouverneurs des Banques centrales africaines.
Pas de rigueur, mais une politique de prudence budgétaire, a ainsi nuancé le ministre, comme pour tempérer le discours quelque peu alarmiste auquel ont donné lieu les inquiétudes suscitées par le déclin des prix du pétrole, entre mars et juin derniers. Le projet de loi de finances pour 2013, déjà approuvé par le gouvernement, mais qui attend encore d'être examiné par le Conseil des ministres, ne prévoit donc ni coupe sur les salaires, ni réduction sur les transferts sociaux, ni aucune remise en cause des dispositifs de soutien des prix des matières premières, a précisé M. Djoudi.
De même, a-t-il réaffirmé, il n'y aura pas de coupes sur les programmes d'investissement et d'équipement publics, car, a-t-il tenu à expliquer, c'est essentiellement la forte demande publique qui tire actuellement la croissance et l'emploi en Algérie. Les projets d'équipement en cours seront conduits normalement et d'autres investissements publics pourraient également être lancés, a affirmé le ministre des Finances, indiquant toutefois que la prudence est désormais de mise dans les choix de gestion budgétaire du gouvernement. L'enjeu premier, a-t-il résumé en ce sens, est de veiller à trouver le point d'équilibre entre les besoins d'une orientation budgétaire axée sur la prudence et la nécessité de soutenir la croissance économique et la création d'emplois.
Ne donnant pas davantage de détails sur la teneur du budget prévisionnel de l'Etat pour l'exercice à venir, le ministre a néanmoins confirmé que le projet de loi de finances concocté pour 2013 prévoit logiquement un recul des dépenses de fonctionnement, dès lors qu'il n'y a plus de fortes dépenses ponctuelles à financer au titre de rappels sur les augmentations salariales, comme ce fut le cas en 2012.
Et d'avancer, en ce sens, que les nouveaux projets d'équipement publics qui ont été officiellement réceptionnés vont naturellement bénéficier de postes et de ressources budgétaires nécessaires à leur fonctionnement.
En somme, tout en prônant un retour à une certaine prudence budgétaire, le gouvernement ne prévoit pas de freiner le train actuel des dépenses publiques, du moins pour la conduite du budget de l'exercice prochain. En juin dernier, faut-il cependant rappeler, alors que les cours pétroliers passaient sous la barre des 100 dollars, la Banque d'Algérie avait officiellement averti que la politique budgétaire de l'Etat ne pouvait continuer à être soutenable sans un prix d'équilibre du baril à 110 dollars. Depuis, le prix du brent s'est nettement redressé, mais force est de dire que la fragile croissance de l'économie nationale et la dépense publique qui la sous-tend continueront à être gravement conditionnées par la volatilité des cours pétroliers mondiaux.


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