Dans un point de presse animé au siège de son lieu de travail, sis au quartier de Fellaoucène, le président du Mouloudia d'Oran, qui réfute encore l'idée de sa destitution à la tête du conseil d'administration de la SSPA/MCO, n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour descendre en flamme ses deux farouches opposants au sein de la même société, Abdelilah et Kalaïdji en l'occurrence. Pour lui, ces deux membres du CA sont à l'origine de tous les maux du club, avec comme première conséquence le gel des comptes du club qui laisse les joueurs sans salaires pendant plusieurs semaines. «Ils (Abdelilah et Kalaïdji) m'ont obligé de saisir la justice pour dénoncer le contenu de leur dernier PV, mais aussi pour protéger l'argent des joueurs qui devait prendre une autre destination», explique Djebbari. Pour celui qui est toujours le président du club amateur, Abdelilah et Kalaïdji, auteurs du putsch du 26 août dernier, doivent assumer les conséquences de leur acte. «L'équipe se préparait dans la sérénité la plus absolue avant que ces deux personnes apparemment mal conseillés ont enfreint toutes les lois de la SSPA, notamment l'article 17 pour me destituer et vouloir aussi s'emparer de la subvention d'un de nos sponsors majeurs. Heureusement pour le club, j'ai réussi à leur barrer la route et garder les comptes bloqués, car ils avaient déjà déposé un chèque de 800 millions au nom de Baba». Djebbari affirme que les comptes risquent de rester bloqués en attendant à ce que la justice se prononce sur cette affaire qui pourra prendre un laps de temps relativement long, mettant toujours à l'index l'entêtement des deux membres, Abdelilah et Kalaïdji en l'occurrence, qui refusent un accord à l'amiable. «Je leur ai demandé d'annuler leur dernier PV», conditionne t-il. Le conférencier a également évoqué au cours de cette conférence de presse l'éviction, du moins surprenante, du coach belge, Luc Eymael. «Les deux mois d'essai durant lesquels il était soumis nous ont toutefois révélé les limites du technicien en question à pouvoir gérer une équipe de la trempe du MCO. Sans vouloir perdre de temps, on a précédé au changement de l'entraîneur, en récupérant Raoul Savoy dont nous connaissons et reconnaissons parfaitement les compétences».