Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, a regroupé les acteurs du mouvement sportif national, à savoir les fédérations, les représentants algériens dans les instances régionales et internationales sportives, ainsi que des associations et les médias, jeudi, au centre de presse de l'Office du complexe olympique Mohamed Boudiaf d'Alger, stade du 5 Juillet) pour une journée d'étude, consacrée à l'avant-projet de loi relatif à l'organisation, le développement de la formation et des activités physiques et sportives. Les participants à cette journée d'étude, plus d'une centaine, se sont constitués en six ateliers, chacun dans sa spécialité, ils ont avancé des propositions adéquates pour l'enrichissement de pas moins de 221 articles de cet avant-projet de loi, qui englobent : - les activités physiques et sportives et la formation sportive ; -les structures d'organisation et d'animation sportives, structures de support et organes ; - les relations sportives internationales ; - le financement et le contrôle ; - les infrastructures et équipements et enfin la lutte contre le dopage (absences des médecins fédéraux dans les travaux) et lutte contre la violence dans les infrastructures sportives. Le but de cet avant-projet est de compléter le dispositif actuel, issu de la loi n° 04-10 du 14 février 2004 et dans la perspective d'une plus grande cohérence dans la gestion des activités sportives qui vise à la consécration de la politique nationale du sport, la détermination des statuts type des ligues et des clubs sportifs amateurs. Cette journée, dont l'ouverture a été faite par M. Tahmi, a vu la présence notamment du président du Comité olympique algérien (COA), Rachid Hanifi, du président de l'Observatoire du sport, Rachid Boubdellah, du secrétaire général, Kamel Guemar, du chef de cabinet, Mokhtar Boudina, du chargé d'études et de synthèse, Gueddoura Sid Ali, Mustapha Berraf et de plusieurs présidents des fédérations sportives algériennes. Lors de la lecture du rapport relatif à l'atelier des relations sportives internationales les intervenants se ont reconnu qu'il est temps de préserver celles qui restent (boxe, gymnastique, sport scolaire…) en les dotant d'un édifice digne d'une instance internationale, puis travailler pour tenter de reconquérir ce qui est perdu. Dans le chapitre relatif à la lutte contre le dopage et la violence dans les infrastructures sportives, on a constaté l'absence des médecins fédéraux, alors qu'il s'agissait d'un sujet qui relève de leur compétence. Cette journée a été également marquée par des débats très fructueux dans les différents ateliers, ce qui est de bon augure pour le nouveau locataire de la place du 1er Mai, le docteur Tahmi qui est en train de faire un diagnostic global avant d'entamer une thérapie spécifique à son secteur.
