Dans le but de présenter aux étudiants algériens les possibilités d'accès aux universités françaises, une conférence a été animée, hier, au Centre culturel français par Jean-Claude Bureau, directeur des relations internationales de l'INSA de Lyon, et Mohamed Ouhalima, responsable du mastère informatique du même institut. Ainsi, M. Bureau a présenté le système LMD (licence+mastère+doctorat) qui se prolonge sur un bac+3, bac+5 et bac+8. Le conférencier a présenté, également, les différentes possibilités d'accès aux formations scientifiques et technologiques en France. Il s'agit du Deust (diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques), du DUT (diplôme universitaire de technologie), du BTS et des écoles préparatoires. Selon M. Bureau, toutes les filières exigent un travail assidu et il n'y a pas de circuit plus facile que l'autre. Il a incité les étudiants algériens à intégrer les universités françaises pour donner corps à la coopération scientifique entre l'Algérie et la France. Mais, dit-il, « les étudiants algériens en France doivent rentrer en Algérie et monter leurs propres entreprises. » De son côté, M. Ouhalima a fait un exposé sur les formations professionnalisantes en France et qui sont en étroite relation avec le monde du travail et de l'entreprise. Il est question du DUT qui s'obtient en 2 ans après le bac et qui est délivré par des écoles de commerce, de gestion et d'ingénieurs. Il y a aussi l'IUP (diplôme des instituts universitaires professionnalisés) ciblant, notamment, le secteur de l'industrie. L'autre formation est la MST (maîtrise des sciences et techniques) et maîtrise des sciences de gestion. M. Ouhalima a cité, également, le Deust et la MS (maîtrise spécialisée) qui est délivrée par 108 écoles et assortie d'un stage de 4 mois dans une entreprise avec la soutenance d'une thèse professionnelle.