Elle participera à l'anticipation de l'insertion des diplômés en facilitant la communication. L'Université des sciences et technologies de Bab Ezzouar (Usthb) procédera bientôt à l'accompagnement logistique des jeunes diplômés dans la réalisation de leurs microentreprises. «Cet accompagnement consiste en la dotation en moyens logistiques, à l'instar d'Internet, du téléphone, de fax... susceptibles de contribuer à la création des microentreprises par des jeunes fraîchement diplômés de l'université», a indiqué le recteur de l'Usthb, M.Benzeghou, hier, lors de la journée de présentation du projet Tempus Meda Jep 2 IP. Cette assistance logistique, faut-il le noter, s'inscrit dans le cadre de la coopération entre l'université algérienne et les universités européennes, à l'instar de l'Institut national des sciences appliquées de Lyon, l'Ecole polytechnique de Bari (Italie) ainsi que l'Université polytechnique de Catalogne (Espagne). En outre, dans le cadre du projet Tempus, doté d'une enveloppe financière de 20 millions d'euros, l'Université des sciences et technologies de Bab Ezzouar qui a présenté une série de projets de recherche scientifique, a été retenue sur les 500 autres projets présentés par les différentes universités du Grand Maghreb. Dans cette optique, les chercheurs algériens en préparation de leurs thèses bénéficieront de l'aide des universités évoquées. Aussi, plusieurs d'entre eux bénéficieront de l'insertion professionnelle. Cette opération s'effectuera avec la collaboration d'un consortium composé d'un certain nombre d'entreprises. On cite à cet effet, Algérie Télécom SPA, Sonatrach, Cetim SPA, Argilex Sarl, Agence nationale de l'aménagement du territoire, Agence nationale des ressources hydriques, Coordination des confédérations patronales, Unep. Selon le recteur de l'Usthb, le projet Tempus III, «participera à l'anticipation de l'insertion des diplômés en facilitant la communication entre le futur employeur et le futur candidat à un emploi, au système de veille stratégique de l'UST (Universités scientifiques et technologiques) dans ses activités dédiées à la connaissance des opérateurs économiques». M.Benzeghou a indiqué en outre que «des stages d'application seront prévus à l'intention des diplômés dans les services homologues de ses universités du consortium». Par ailleurs, Jean-Claude Bureau, boursier du projet Tempus III et non moins directeur des relations internationales à l'Institut national des sciences appliquées de Lyon (Insa) a révélé que «90% des étudiants algériens formés à l'Insa ont réussi à créer leurs entreprises, contre 60% des étudiants marocains». Cependant, M.Bureau déplore le peu d'étudiants algériens qui bénéficient d'une formation en France, qui pose, dit-il, des contraintes.