Les partis politiques affûtent leurs armes dans la wilaya de Tizi Ouzou, en vue des élections locales du 29 novembre prochain. L'heure est à la mobilisation des troupes à travers la région. Hier en fin d'après-midi, à quelques heures seulement de la clôture de l'opération de dépôt de dossiers de candidatures au niveau de la DRAG, seuls quelques noms de têtes de listes à l'assemblée populaire de wilaya (APW) ont été dévoilés. Ainsi, Moussa Tamadartaza, médecin et candidat malheureux aux dernières législatives sous les couleurs de la formation de Hocine Aït Ahmed a été désigné par le FFS qui semble, selon certains militants, vouloir miser sur la jeunesse pour la conception de ses listes au niveau local, notamment dans les communes. A titre illustratif, dans la commune d'Iflissen, la section locale du vieux parti de l'opposition a jeté son dévolu sur un universitaire de 34 ans, Farid Hammam. Pour l'APC du chef-lieu de la commune, le FFS a choisi Rachid Asma, fonctionnaire dans la santé, tandis que le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a opté pour Ouahab Aït Menguellet, industriel, pour briguer le poste de maire de la capitale du Djurdjura. Pour ce qui est de l'APW, rien n'avait filtré hier sur la composante de la liste du RCD. On parle seulement de quelques noms qui circulent avec persistance, comme Akli Aït Aïder, directeur de l'agence BNA à la retraite. D'autres évoquent aussi les noms de Leïla Hadj Arab et Hakim Saheb, avocats et anciens membres de l'APN. De son côté, le FLN a choisi Cherifa Ould Cheïkh, avocate, pour conduire sa liste à l'assemblée de wilaya, et Amar Aouam, médecin, à l'APC de Tizi Ouzou. «Nous avons présenté des listes dans les 67 communes de la wilaya de Tizi Ouzou», nous a expliqué Saïd Lakhdari, mouhafedh. Le nouveau parti de Amara Benyounès a, pour sa part, jeté son dévolu sur Idir Aït Ramdane, enseignant de tamazight, pour conduire sa liste à l'APW. Pour les autres formations politiques en lice pour les élections locales du 29 novembre, comme le Parti des travailleurs (PT), le Rassemblement national démocratique (RND), entre autres, rien n'a filtré sur la composante de leurs listes. Les tractations pour le choix des candidats ont duré jusqu'à la dernière heure avant le dépôt des listes à la DRAG.