Pour les élections locales prévues le 29 novembre prochain, 24 partis et une liste indépendante entrent en course. Pour les assemblées populaires, 304 listes sont en lice. Les sièges de l'assemblée populaire de wilaya (APW) sont convoités par 13 formations. L'ex-parti unique sera présent dans les 60 communes de la wilaya. Avec une liste en moins, le RND vient en seconde position. L'alliance de l'Algérie verte (AAV) a ciblé 26 communes. L'alliance nationale républicaine (ANR) qui a crée la surprise aux législatives de mai dernier, a concocté 24 listes. La composante des candidats de la formation précitée est constituée dans sa majorité d'ex-militants du RND. Le FFS cible 12 circonscriptions du nord de la wilaya, où le RCD va le concurrencer dans 4 localités. La déception des législatives n'a pas découragé le mouvement Infitah qui revient avec 17 listes. Le mouvement populaire Algérien de Amara Benyounes a, le moins qu'on puisse dire, ratissé large. La formation de l'actuel ministre de l'environnement et de l'aménagement du territoire s'attaque à 22 communes. Avec un tel chiffre, le MPA veut rafler la mise au nord de la wilaya où le FFS, et à un degré moindre le RCD, seront mis à rude épreuve par le MPA, qui fait son bonhomme de chemin en douceur. Notons, par ailleurs, que les sièges de bon nombre de communes de la deuxième wilaya du pays en nombre d'habitants et d'électeurs ont été revus à la hausse. Pour l'illustration, l'assemblée communale de Sétif, qui disposait de 33 sièges, bénéficie, désormais, de 10 sièges supplémentaires. Notons, par ailleurs, que bon nombre de P/APC n'ont pas été reconduits par leur formations politiques respectives, notamment à Sétif et El Eulma, détenues jusque là par l'ex-parti unique faisant lui aussi face au courroux de nombreux militants qui contestent les choix de certaines kasmas.