Les partis traditionnels font face à une contestation des listes concoctées par leurs directions respectives. A titre d'exemple, sept communes ont vu le siège du FLN fermé par des militants contestataires. Il s'agit de Bordj Ménaïl, Hamadi, Khemis El-Khechna, Cap Djenet et Zemmouri. L'objet de leur colère concerne la liste APW et la liste APC. Pour le premier cas, on retrouve deux ténors du parti au niveau de la wilaya mis sur le banc de touche. Pour le FLN, c'est M. Boussaidi, actuel P/APW dont la candidature a été rejetée par la commission wilayale du FLN que préside un ex-sénateur et ex-élu APW, son ancien confrère donc, M. Ziane Khodja. Pour le RND, c'est l'actuel sénateur, M. Deramchini Boualem qui n'a pas été retenu. La loi le concerne. Quant aux listes communales, elles ont fait l'objet d'un sit-in au niveau de la mouhafadha du FLN à Boumerdès. D'ailleurs, ce dernier parti ne se présente qu'au niveau de 30 communes, sachant que les communes de Hamadi et de Naciria lui échappent totalement. En fait, les locales mobilisent 195 listes dont 8 indépendantes pour lesquelles concourent 36 partis présents respectivement le RND (32), FLN (30), PT (12), ANR (7), RCD (7), PRA (6), FNA (7), Moustaqbel (9), PLJ (6), MPA (11), FFS (24), et Alliance Verte (7). Les listes indépendantes ne sont pas en reste. Au nombre de 8, elles sont candidates à Dellys, Naciria, Bordj Ménaïl, Zemmouri, Si Mustapha, Timizrit, Boudouaou El-Bahri et Bena. Enfin, pour les listes APW au nombre de 10, on retrouve l'ANR, le FLN, FFS, PT, FNA, MPA, RCD, RND et l'Alliance Verte. A signaler que les partis dont les candidats ont déposé des dossiers incomplets ont jusqu'au 29 octobre pour finaliser leurs dossiers, comme le stipule la loi.