L'assemblée générale extraordinaire du Comité olympique algérien se tiendra le 13 novembre prochain. Telle est la décision prise par le bureau exécutif du COA. La réunion du bureau exécutif du Comité olympique algérien (COA), qui s'est tenue mercredi au siège de l'instance à Ben Aknoun, a donné lieu à un désaccord entre l'ensemble des membres présents et le président, Rachid Hanifi, a quitté la salle au bout d'1 minute 30 de discussion. Comme il fallait s'y attendre, le bureau —qui comptait une seule absence en la personne de Azzoug Hamid — a rejeté à l'unanimité l'ordre du jour préparé par M. Hanifi et retenu un seul point, à savoir le dénouement de la crise qui secoue depuis des mois le Comité olympique. Il faut retenir que l'attitude des membres a été dictée par le fait qu'ils ont, depuis des mois, refusé de se réunir avec le président Hanifi pour des motifs qui concernent la gestion et le fonctionnement du COA. Cette tournure prise par les opérations a, en quelque sorte, désarçonné le président Hanifi, qui a préféré abandonner la partie. Après sa sortie de la salle de réunion, le premier vice-président, Hacène Bouabid, a présidé la séance en présence de la secrétaire générale. Un procès-verbal de défection du président a été établi, ainsi qu'une proposition au CIO de convoquer l'AG extraordinaire pour le 13 novembre. L'instance internationale avait sommé le président Hanifi, le 23 octobre dernier, de tenir l'AG le 10 novembre. Dans ce cas de figure, le chargé de la commission «éthique, ordre du mérite et juridique», qui n'est autre que Hacène Bouabid, pourra convoquer l'AG. Le règlement intérieur du COA prévoit, dans son article 43, titre III, que «les litiges susceptibles de naître de l'interprétation des présentes dispositions sont tranchés par le comité exécutif après instruction par la commission juridique». Devant une telle dérobade du président du COA, le CIO n'aura d'autre choix que de se satisfaire de la proposition de la date de l'AG du bureau exécutif en tenant compte de l'avis de plus des deux tiers de l'assemblée générale, qui avait au préalable demandé le retrait de confiance au président Rachid Hanifi.