Un marché informel sis à proximité de l'ancienne gare routière et de l'université Akli Mohand Oulhadj de Bouira n'a pas encore été éradiqué par les autorités locales. Des dizaines de commerçants continuent d'exercer leurs activités sans être inquiétés par les services concernés alors que la décision prise par la tutelle, à savoir le ministère de l'Intérieur, était stricte et prévoyait de nettoyer les villes de ces marchés qui nuisent à l'environnement. Il est aussi attendu de réguler l'activité commerciale. Conçu au départ comme étant un marché hebdomadaire, les commerçants étalent leurs marchandises à longueur de la semaine. Interrogé récemment lors d'un point de presse organisé au siège de la mairie de Bouira, le P/APC, M. Larbi, a reconnu que ce marché est illégal. Mais sans pour autant préciser s'il sera éradiqué ou pas. Ainsi, les autorités locales semblent temporiser pour chasser les vendeurs de peur d'un débordement. Pour les commerçants en question, il n'y a pas d'autre endroit où ils peuvent exercer leur activité. Il est utile de souligner que ces commerçants ambulants ont élu domicile sur ce un terrain privé à la suite de l'opération lancée en 2008, visant la démolition du marché hebdomadaire du chef-lieu de wilaya. Des centaines d'entre eux se sont retrouvés privés d'espace, alors que les marchés de proximités ont été créés. Mais la plupart des espaces demeurent à ce jour non exploités, comme c'est le cas au marché de Draâ El Bordj et Oued d'Hous.