Pour le président du parti Ahd 54, Ali Fawzi Rebaïne, les conditions dans lesquelles se dérouleront les élections locales du 29 novembre prochain «ne sont pas réunies pour garantir la transparence du scrutin». S'appuyant sur les observations émises par la Commission nationale indépendante de surveillance des élections (Cnisel), le chef de Ahd 54 dénonce «les entraves de l'administration». «Nous devrons être mobilisés en force le jour du vote pour empêcher le détournement des voix des citoyens», a appelé Rebaïne qui était, hier, en campagne de proximité dans la commune de Chéraga, à Alger. Sans trop se faire d'illusions sur l'issue du prochain scrutin, le président de Ahd 54 a vilipendé «des réformes politiques qui ont totalement échoué, alors que la situation exige un changement radical». «Les assemblées locales élues n'ont pas de prérogatives, tandis que les citoyens se débattent dans d'innombrables problèmes que le maire n'arrive pas à solutionner», a-t-il regretté. «Pourquoi se rendre aux urnes si le président d'APC ne peut pas résoudre nos problèmes ?», s'indigne un citoyen. «Nous n'avons pas d'autre choix, en tant que parti, nous avons le devoir de mener ces batailles électorales», a rétorqué Fawzi Ali Rebaïne.