Les candidats FLN, de la commune de Beni Tamou (Blida), ont semblé trouver la solution, durant la campagne électorale, pour sortir de la routine politique et proposer un discours novateur. En effet, ces candidats ont promis à la population locale de sauver le palais Dar Aziza de la dégradation. Cette bâtisse, un joyau architectural méconnu, mais relevant pourtant du patrimoine national, fut bâti au XVIIIe siècle. D'une valeur historique et culturelle inestimable et à l'architecture ottomane, ce palais a été construit par le Dey Hussein pour sa fille «Aziza» qui venait y passer ses vacances estivales, en raison du climat tempéré et de la verdure à perte de vue, puisqu'il est situé au cœur de la Mitidja, selon une légende. Depuis l'indépendance, ce palais est ignoré et demeure occupé par quatre familles qui l'ont carrément défiguré. «Si nous sommes élus, on procédera au relogement des familles qui y habitent et on sauvera notre fierté locale», ont-ils rassuré. Le réfectoire de l'université d'El Affroun dépourvu de tout !
Les nombreux étudiants de l'université d'El Affroun, dans la wilaya de Blida, doivent chaque jour se débrouiller pour manger au réfectoire. Manger avec les doigts de préférence ! Pas de cuillère, pas de couteau, pas de fourchette, pas de serviette, rien ! Aucun service. Les étudiants ont protesté, demandé à ce qu'on leur accorde un peu de respect. Là aussi, rien du tout. Pas de réponse. Ces mêmes étudiants doivent aussi se battre chaque jour pour trouver un bus. Le transport est un véritable calvaire à partir de Blida et de Soumaâ. Les parents de ces étudiants, qui évoquent des cas d'agression autour de l'université d'El Affroun, s'interrogent sur l'absence de réaction de la part des responsables l'ONOU (ex-Cous ). Cet organisme public manque-t-il d'argent à ce point ? Ou s'agit-il d'un autre cas de laisser-aller ? Que fait le directeur des œuvres sociales de l'université de Blida ? Et que gère le recteur de l'université de Blida ? Des questions qui ne trouvent pas de réponses. Un contrebandier tué par la gendarmerie à Tébessa
Un jeune homme de 28 ans a été tué par les éléments de la Gendarmerie nationale dans la nuit de dimanche à lundi, dans le col de Tnoukla, à quelques encablures de Tébessa, apprend-on de source sûre. En effet, refusant d'obtempérer aux tirs de sommation et essayant de foncer sur le barrage fixe, le dénommé H. A. a été touché par une balle, alors qu'il était à bord de son véhicule chargé de produits destinés à la contrebande. Il a été évacué vers les urgences de l'hôpital de Tébessa, où il décédera quelques heures plus tard. Par ailleurs, un militaire a tiré hier sur deux de ses collègues dans une caserne sise à Tébessa, tuant l'un et blessant l'autre. Le mis en cause a été arrêté, apprend-on de sources concordantes.