Les corps communs de la santé reviennent à la charge. La Fédération nationale de la santé publique (FNSP) annonce une grève de trois jours à partir du 10 décembre prochain. Cette grève s'inscrit dans le cadre du mouvement de protestation en vue d'obtenir la révision du statut particulier des corps communs de la santé, des ouvriers professionnels, des chauffeurs et des intendants. Ils réclament également la réintégration des travailleurs contractuels et ceux du filet social. La FNSP réitère son appel au dialogue aux niveaux local et central. Un dialogue qui, d'après eux, doit être instauré au sein du secteur pour prendre en considération les doléances des travailleurs afin d'éviter des désagréments à la fois à ces travailleurs et aux usagers des hôpitaux publics. Ces derniers sont les plus touchés à chaque fois qu'il y a des perturbations dans les différents services des hôpitaux. Concernant les revendications d'ordre matériel, les travailleurs qui exercent au sein des hôpitaux exigent l'augmentation et la généralisation des primes de contamination et de risque. La plateforme de revendications porte également sur l'augmentation des indemnités et primes avec effet rétroactif à partir de 2008. Le recours à un deuxième mouvement de grève intervient suite à l'attitude du ministère de la Santé qui semble ne pas convaincre cette catégorie de travailleurs. Pour rappel, la Fédération nationale de la santé publique a tenu, le 25 octobre dernier, un rassemblement devant le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière. Suite à une rencontre réunissant les représentants des travailleurs et le secrétaire général du ministère de la Santé, «il s'est avéré que la tutelle n'a aucune intention d'ouvrir le dialogue avec les partenaires sociaux», conclut Ben Messaoud Miloud, président de la FNSP.