La rencontre de la derni�re chance entre le minist�re de la Sant� et la F�d�ration nationale des travailleurs de la sant� s'est sold�e par un �chec. Les deux parties qui se sont retrouv�es hier matin au si�ge du minist�re ne sont pas arriv�es � un accord. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Le d�partement de Redjimi compte n�anmoins renouer le dialogue avec le syndicat d�s la fin de cette semaine. Au cours de cette r�union, les responsables au niveau du minist�re de la Sant� ont �mis le vœu de voir la gr�ve suspendue. Le directeur de la communication, contact� hier, a expliqu� que �le partenaire social a reconnu que le minist�re de la Sant� avait tenu ses engagements. Les dol�ances de la FNTS ont �t� transmises au comit� ad hoc�. Avant d'ajouter : �Nous avons demand� au partenaire social de bien examiner notre demande et d'arr�ter la gr�ve. Nous ne perdons pas espoir. Nous pensons que la raison l'emportera. Cette gr�ve a suffisamment attir� l'attention des pouvoirs publics�. Une premi�re rencontre avait r�uni lundi dernier les deux parties, sans succ�s. Campant sur leurs positions, les antagonistes n'�taient pas arriv�s � un accord et la gr�ve s'est alors poursuivie. Depuis le 26 septembre dernier, les quelque 155 000 travailleurs de la sant� appartenant aux corps des param�dicaux, des ouvriers professionnels et du personnel technique et administratif observent un mouvement de gr�ve en r�ponse � l'appel de la F�d�ration nationale des travailleurs de la sant�. A travers l'ensemble du territoire national, les h�pitaux ont �t� paralys�s, le service minimum n'�tant pas toujours assur�. La FNTS, satisfaite du �bon d�roulement� de la gr�ve, avait estim� le taux de suivi � plus de 90% et fait savoir que le d�brayage ne cessera qu'une fois l'ensemble des revendications satisfaites. Le syndicat affili� � l'UGTA exige la g�n�ralisation des primes de contagion, d'int�ressement et de zonage pour les r�gions du Sud et l'instauration des primes de nuisance, de documentation, d'encadrement, de technicit� ainsi que les indemnit�s de suj�tion sp�ciale et de travail post�. Il est �galement demand� au minist�re de tutelle de respecter les engagements qu'il avait pris en juillet dernier. A ces dol�ances, le minist�re de la Sant� et de la R�forme hospitali�re r�pond que la satisfaction de ces revendications passe obligatoirement par l'aval des minist�res des Finances, du Travail et de la S�curit� sociale, et de la Direction g�n�rale de la Fonction publique. Le professeur Redjimi avait indiqu� dans les colonnes d'un journal arabophone que les revendications des organisations syndicales �taient l�gitimes mais que la d�cision ne revenait pas uniquement � son d�partement, s'interrogeant au sujet de la pertinence de ces mouvements de gr�ve qui p�nalisent les patients mais affirmant toutefois que les portes du dialogue demeuraient ouvertes. Une disponibilit� r�it�r�e hier mais � laquelle la F�d�ration nationale des travailleurs de la sant� reste insensible. Seule la satisfaction imm�diate de toutes les revendications permettra de mettre un terme � la gr�ve, r�pond la FNTS. N. I.