Cela fait une année que la famille Issad attend que la justice algérienne tranche dans l'affaire de Mme Issad Ouardia, âgée de 67 ans et décédée d'un arrêt cardiaque suite à un choc septique causé par une intervention chirurgicale : une cholécystectomie cœlioscopique, dans la clinique privée Sidi Yahia à Alger le 31 mars 2005. Mme Issad a dû subir une seconde intervention le 3e jour de la première opération pour péritonite par perforation colique. Le chirurgien a dû procéder à la suture, au lavage et au drainage. Malgré cela, la malade n'a pas échappé à une septicémie. Depuis, la malade a succombé, selon son fils, dans un coma pendant dix jours et décède suite à un arrêt cardiaque. Le fils de Mme Issad estime que l'erreur médicale, qui a causé la mort de sa maman, doit être reconnue par son auteur, le chirurgien qui a effectué l'intervention et doit être jugé. Selon lui, un médecin expert a été désigné par le juge d'instruction du tribunal de Bir Mourad Raïs pour étudier l'affaire, suite à la plainte déposée par la famille depuis sept mois. Une plainte déposée, précise le fils Issad, un mois après le décès de sa maman : le mois d'avril 2005.