Devant le besoin pressant et continuellement croissant d'arbitres dans le premier palier de la pyramide du football, avec le programme des catégories «jeunes» en charge, à l'effet de les pourvoir de «trios officiels» afin d'effacer de leur esprit tout aspect virtuel, conformément aux directives de la FIFA, qui œuvre également dans la politique d'élever le niveau des arbitres, en ratissant large parmi les «universitaires», quelques ligues de wilaya se sont lancées dans la fondation des «écoles d'arbitrage». La méthode archaïque (dictée des lois) ne cadre plus avec les avancées énormes que réalise le football, condamnant l'arbitrage à rester statique. Car le parterre des nouveaux candidats, à l'humeur susceptible et au caractère difficile, requiert un encadrement au fait des (toutes) dernières techniques de communication. Lesquels procédés ont le mérite de clarifier les situations compliquées avec illustrations indiquées et expliquées, loin des formulaires dupliqués, le tout appuyé de tests d'évaluations périodiques avec des exercices de démonstrations pratiques. Il est entendu que ledit programme demeurera incomplet, s'il n'est pas savamment complété par des thèmes et supports psychotechniques (brochure d'une valeur inestimable léguée par feu Hadj Ahmed Khelifi), relatifs à l'arbitre lui-même, (ses motivations, personnalité, autorité, moralité, équité, émotivité) et à l'environnement dans lequel il évolue (préparation psychique, solidité mentale, relations). Sachant que l'arbitrage actuel génère un bon «pactole», ce qui suscitera l'engouement vers la formule «Emploi de jeunes» dans ces écoles. Seront-elles hiérarchiquement soumises aux contrôles ? Les «formateurs» qui savent mettre «un bémol» sont tout désignés dans le (seul) souci de tout dominer et garder le monopole. Feigne-t-on ignorer que les «CD» d'initiation et de formation, connaissent, à chaque instant, de nouveaux protocoles ? Apparemment, chez certains responsables, cela n'a pas d'évidence, car dernièrement à BBA, lors d'un séminaire organisé par la Ligue de football, à l'intention des «formateurs» d'arbitres de wilaya, sur six ligues conviées pour une «mise à jour» de leurs «connaissances» et l'uniformisation des concepts de formation avec de solides références, seules deux avaient marqué leur présence. L'impasse (absence) décidée est synonyme d'autosuffisance. C'est ce qui explique la formation «stéréotypée» de certains arbitres, montrant à chacune de leurs prestations d'innombrables carences.