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Le sachet noir traqué
Emballage en plastique
Publié dans El Watan le 05 - 04 - 2006

Le sachet en plastique noir n'est plus ce qu'il était il y a quelques mois, un élément indissociable du quotidien des Algériens. Bien qu'il se trouve encore certains tricheurs invétérés d'un côté, et des insoucieux de l'autre.
Le divorce du sachet noir d'avec la baguette de pain, par exemple, est consommé. A Béjaïa, la disparition du sachet noir est bel et bien amorcée et sa survie tient, en gros, à quelques usages limités mais aussi aux décors citadin et rural auxquels il se cramponne, comme au mobilier urbain, aux arbres et arbustes,... En attendant cette autre bataille à mener dans les champs et dans les rues, la production de ce genre d'emballage destiné aux denrées alimentaires est régie, depuis mars 2005, par de nouvelles dispositions contenues dans le règlement technique algérien (RTA), entré en vigueur, pour rappel, le 10 juillet 2005. Ce n'est que depuis le premier janvier dernier qu'il n'est plus question donc de mettre dans un sachet en plastique et de couleur noire pain, pâtisserie, viandes, produits laitiers, semoule et farine, sucre, pâtes alimentaires en vrac, fruits et légumes, épices, produits en poudre et pâteux,... L'interdiction est en cours depuis cette date butoir donnée aux producteurs pour écouler leurs stocks de produits finis et colorants. Les produits alimentaires concernés sont énumérés dans une liste intégrée dans le protocole d'accord qui passe outre les jouets que les professionnels classent comme produits à interdire de contact avec le sachet noir. À Béjaïa, ils étaient, il y a quelque temps, près d'une vingtaine de producteurs à activer dans cette filière. Plus de 80% parmi eux le fabriquaient en noir. « Ils récupéraient des sachets dans la nature qu'ils retravaillaient pour en produire d'autres », nous témoigne-t-on. Ceux qui se sont constitués en entreprises légales, on pouvait les compter, il n'y a pas un trimestre, sur les doigts d'une main.
Saisies dans les grandes surfaces
Dans le pays, ils sont en tout près de 600 producteurs a être concernés depuis juillet dernier par les nouvelles dispositions qui exigent de faire apparaître sur les sachets en plastique, le marquage d'identification du produit, le sigle et la mention d'alimentarité, ainsi que l'adresse, le logo et la raison sociale de l'entreprise. A Béjaïa, quatre producteurs de sachets en plastique seulement ont survécu à cette batterie de mesures. Cela fait quelques mois déjà qu'ils sont tenus au respect du protocole d'accord signé entre des délégués des producteurs et l'administration du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'environnement. S'il n'interdit pas la production de sachets en plastique, le nouveau texte, qui exige un marquage et une traçabilité sur le produit, fait la traque au sachet anonyme. Depuis l'entrée en vigueur effective du nouveau dispositif, plus de 3000 sachets noirs ont été saisis, principalement au niveau des grandes surfaces de Béjaïa. Entre producteurs, unités industrielles, grossistes, détaillants, grandes surfaces,... C'est beaucoup de monde à inspecter sur le territoire de la wilaya. Composé des représentants de six administrations (environnement, commerce, Douanes, DCP, DSP, DMI) de la gendarmerie et de la police, le comité de wilaya, qui effectue une sortie par semaine, ne semble pas pouvoir le faire en peu de temps. « Une opération de longue haleine », estime M. Djini, directeur de l'environnement. Il faudra du temps pour faire la grande tournée et cela risque bien de prendre une année. « Le 31 décembre dernier, rares ont été les unités qui ont appliquée à la nouvelle réglementation », nous fait remarquer M. Djini, qui relève que depuis février la situation s'est améliorée mais pas au rythme voulu, d'où la mise en demeure des retardataires. Le constat est surtout fait parmi les micro-entreprises qui trouvent à ce jour de la peine à suivre le nouveau rythme. Avant de procéder à une deuxième inspection des producteurs et de se concentrer cet été aux deux côtes Est et Ouest de la wilaya, le comité a ciblé, depuis mars, les grossistes et détaillants en alimentation générale basés au chef-lieu de wilaya. L'opération doit prendre deux mois et entre-temps, on promet de ne pas se fier aux apparences. Ce qui veut dire qu'un sachet, en apparence réglementaire, peut faire l'objet d'un échantillonnage pour analyses. « La traçabilité n'est pas une assurance de l'alimentarité du sachet », souligne M. Aït Moussa, représentant de la DCP dans le comité de wilaya et pour lequel « il n' y a plus place au sachet anonyme ». Dans certains magasins, pourtant, son usage est toujours constaté. Autant d'exigences qui incluent le sachet qui n'est pas forcément destiné au contact avec les denrées et produits alimentaires. Alors, y a-t-il place pour un sachet-poubelle noir ? Rien ne l'affirme ni l'infirme dans les nouveaux textes qui restent exclusifs au sachet alimentaire. Ce qui autoriserait à le produire et servir de prétexte à quelques tricheries (un sachet noir destiné aux déchets ménagers sert encore à emballer fruits et légumes). Cependant, il est à noter que dans la wilaya des producteurs de ce genre de sachets se sont mis à la couleur, et certains avant même la promulgation de nouveaux textes. Il demeure que sur le terrain, le consommateur reste le maillon d'excellence par lequel la chaîne du sachet noir peut être facilement rompue.


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