Les troisièmes et dernières mises en demeure viennent d'être envoyées aux bénéficiaires des locaux à usage professionnel et artisanal. Il est spécifié dans ces documents que les locaux qui ne seront pas ouverts sous quinzaine seront attribués à d'autres promoteurs désireux y exercer leurs activités dans l'immédiat. Les locaux en question (une centaine) sont implantés dans trois endroits différents. Diverses raisons ont été invoquées par les bénéficiaires qui n'ont pas entamé leur activité : absence de sécurité, manque de sanitaires, mauvais emplacement... «Je viens de bénéficier d'un local pour y faire de la pâtisserie, mais il se trouve dans un endroit isolé et surtout pas sécurisé. Je viens de déposer à la daïra une demande de changement de site», déclare une jeune femme qui semble inquiète de la forte présence de délinquants non loin de son local. L'envoi des mises en demeure semble avoir secoué quelques promoteurs qui ont commencé des travaux dans leurs locaux à l'image du jeune Amine : «Je suis en train de réparer le rideau de fer défectueux pour préparer mon salon de coiffure, et ce, malgré le manque de sanitaires à la cité Bellouche». Les autres promoteurs vont-ils suivre l'exemple de ce jeune bénéficiaire hanté, comme il nous l'a révélé, par le spectre du chômage ?