Travail n Des campagnes d'information ont été menées à Aïn Témouchent en vue d'inciter les bénéficiaires de locaux à usage professionnel et artisanal à entamer leurs activités. Cette opération, initiée par la commission de wilaya chargée d'accompagner les bénéficiaires du programme 100 locaux par commune, a notamment permis de «leur faire prendre conscience de la nécessité d'exploiter les espaces attribués», a expliqué la même source. Dans ce contexte, des représentants par commune et par daïra des bénéficiaires travaillent en étroite collaboration avec la commission pour mettre un terme à l'inoccupation des locaux, a indiqué Abdelhamid Khaldoune, directeur de la PMEA. Près de 500 locaux à usage professionnel sont exploités à Aïn Témouchent par les jeunes qui en ont bénéficié dans le cadre du programme 100 locaux par commune. Quelque 2 152 locaux ont été réalisés dans cette wilaya, dont 1 775 déjà attribués sur un total de 2 800 inscrits au profit des jeunes chômeurs. Les campagnes d'information ont été menées à travers les 28 communes de la wilaya pour «susciter l'intérêt des jeunes sur les différents créneaux porteurs et les mesures de facilitation», a souligné M. Khaldoune. Des quotas ont été attribués à chacun des dispositifs d'insertion des jeunes chômeurs porteurs de projets de microentreprises, tels l'Ansej, la Cnac,l' Angem et au titre du Fonds de la zakat, a-t-il rappelé. Les jeunes, a-t-il ajouté, bénéficient en outre de stages pratiques organisés par le secteur de la formation professionnelle pour leur permettre d'acquérir le niveau de qualification exigé pour chaque type d'activité. La coiffure, la pâtisserie et la couture figurent parmi les branches choisies par les postulants, à l'instar des 32 jeunes de la commune d'Aïn Larbâa qui se sont vu remettre les clés de leurs locaux il y a quelques jours. S'agissant des espaces attribués et non encore exploités, les raisons avancées par les propriétaires portent principalement sur «le défaut de branchement des locaux aux réseaux d'électricité, d'assainissement et d'AEP, l'inexistence de sanitaires et l'absence d'agrément due à une superficie inadéquate ou à l'incompatibilité de certaines activités comme la coiffure et la ferronnerie». Selon la DPMEA, les préoccupations soulevées sont prises en charge par les différents secteurs concernés, alors qu'une étude a été lancée pour une réaffectation harmonieuse des locaux afin de régler les problèmes de superficie et d'incompatibilité de métiers. Pour ce qui est de l'inexploitation injustifiée des locaux, des mesures coercitives ont été prises en direction des bénéficiaires par la commission de wilaya qui a cet égard procédé à l'annulation de 28 décisions d'attribution.