Un chauffeur de transport en commun, père de 4 enfants, âgé de 58 ans, travaillant à la mairie de Larbaâ Nath Irathen a entamé lundi dernier une grève de la faim pour protester contre la décision de cette collectivité locale de mettre fin à son contrat de travail à compter du 31 décembre 2012. A ce sujet, le président de l'APC, nous dira : «Ce problème n'est pas propre à notre commune, c'est un problème qui a surgi dans presque toutes les communes à l'échelle nationale en raison de la législation actuelle qui ne permet pas le renouvellement de ces contrats engagés en régie des travaux. Je compatis avec ce travailleur en grève de la faim et avec tous ses collègues qui sont dans la même situation. A ce titre, je suis en train d'entreprendre des démarches pour les réintégrer dans leurs postes». Rencontré à la loge du siège de la mairie où ce gréviste de la faim mène son action de protestation, ce dernier nous dira : «Je refuse de subir cette décision injuste après 10 années de loyaux services et à deux années de l'âge de la retraite. Je suis résolu à poursuivre cette action combien même suicidaire jusqu'au jour où je serai réintégré dans mon poste de travail, quitte à payer de ma vie, car tout de même ce sera une mort honorable», avant d'ajouter : «Il est regrettable de constater que l'embellie financière que vit notre pays ne profite pas aux travailleurs et aux démunis».