« Aïssat Messaoud » est le nom d'une charmante petite école primaire de la nouvelle cité dite « El Hamel ». Cet équipement d'accompagnement pédagogique est implanté à l'intérieur du tissu urbain d'Adrar, une centaine de mètres seulement le sépare de la cité des 140 logements des cadres de la wilaya. Ce jeudi matin les enseignants de cette école se sont joints aux parents d'élèves pour lancer un message en direction des autorités afin de prendre en charge l'épineux problème de l'énergie électrique qui fait défaut dans cet établissement. En effet, depuis le 14 octobre 2004 cette école a ouvert ses portes officiellement à l'enseignement sans jamais avoir été raccordée préalablement au réseau électrique. Durant toute cette période, les cours ont été dispensés dans des conditions moyenâgeuses, sous l'indifférence totale des responsables et cela fait près de deux années que ces petites écoliers innocents subissent la rigueur de l'hiver et les affres de la chaleur qui dure 8 mois de l'année à Adrar, sans climatisation, ni ventilateur et encore moins les fontaines fraîches. Devant cette aberration, cette petite communauté a fait appel à la radio locale « Touat » pour exprimer sa colère. Les enfants ont du mal à suivre leurs cours à cause de la chaleur étouffante à l'intérieur des salles de classe, ils présentent souvent des migraines, disent les parents. D'après nos premières informations, le problème de l'électrification n'est pas d'ordre technique mais plutôt financier. En attendant, les pauvres écoliers continuent de subir le martyre sous 40° à l'ombre.