En 1998, Sonatrach et BP ont signé un contrat de partage de production du bassin d'In Amenas. En 2003, BP a vendu 50% de ses parts à la compagnie norvégienne Statoil. C'est en juin 2006 que le gisement gazier humide d'In Amenas est entré en production. Les capacités de cet important gisement sont de 9 milliards de mètres cubes par an pour le gaz et 50 à 60 000 barils de liquides par jour, entre le condensat et le GPL. Dans ce gisement, Sonatrach est associée au groupe BP et à la compagnie norvégienne Statoil. Les trois compagnies sont aussi partenaires dans le gisement de gaz sec d'In Salah. La production se fait à partir de quatre gisements. Le premier train de l'usine a démarré en mai 2006. Le plateau de production de 9 milliards de mètres cubes/an (environ 26 millions de mètres cubes/jour) et 50-60 000 barils/jour de liquides a été atteint quelques mois après. C'est en 1998 que Sonatrach et BP ont signé un contrat de partage de production du bassin d'In Amenas. En 2003, BP a vendu 50% de ses parts à la compagnie norvégienne Statoil, qui est devenue partenaire dans le gisement. En 2004, le gouvernement a approuvé la cession par BP à Statoil d'une partie des intérêts (50%) que la compagnie détenait sur le projet gazier d'In Amenas. Sonatrach avait donné son agrément et signé un accord avec BP et Statoil le 3 avril 2004 sous la forme d'un avenant au contrat de partage de production qui avait été conclu entre Sonatrach et BP Amoco le 29 juin 1998. La présence des Japonais sur le gisement s'explique par le contrat que les trois partenaires avaient signé, à Alger, avec la compagnie japonaise JGC au mois de mai 2011 pour le projet boosting. Le contrat de type EPC portait sur la construction d'un centre de compression sur le gisement de Tigantourine. La durée du contrat est de 28 mois. La réception complète du projet est prévue pour août 2013. Il consiste en la construction de deux trains de compression d'une capacité de 29,7 millions de mètres cubes de gaz par jour ainsi que d'équipements auxiliaires. L'installation doit contribuer à maintenir le plateau contractuel de production de 9 milliards de mètres cubes par an et de 24 000 barils par jour de condensat et 24 000 barils par jour de GPL jusqu'en 2018, selon les termes du contrat. Le projet gazier d'In Amenas est composé de quatre gisements (Tigantourine, Hassi Farida, Hassi Ouan Abechu et Ouan Taredert). La production du gisement d'In Amenas représente environ 15% du volume de gaz naturel qui est exporté traditionnellement, si on prend en compte le niveau des 60 milliards de mètres cubes par an. Le centre de compression, tout en permettant de rehausser le niveau de pression dans les gisements doit aussi faire produire les trois autres gisements satellites de Hassi Farida, Hassi Abecheu et Ouan Taredert. La compagnie japonaise JGC avait déjà participé à la construction des installations qui ont permis le démarrage de la production. Au mois de novembre 2002, Sonatrach et BP Amoco avaient signé le contrat pour la réalisation de l'usine de traitement et des infrastructures d'évacuation de gaz avec le consortium composé de la compagnie américaine KBR et la japonaise JGC pour le développement du projet gazier de In Amenas.