Le théâtre régional de Constantine accueille, depuis hier et jusqu'au 31 du mois en cours, sous le patronage du wali, Noureddine Bedoui, en coordination avec le directeur de la culture, Djamel Foughali, le 2ème colloque national sur le grand homme de lettres, dramaturge, valeureux militant et martyr de la cause algérienne, Ahmed-Redha Houhou, né en 1911 à Biskra, et fusillé par l'armée française en 1956. L'évènement a vu, outre la présence de membres de la famille de cet homme hors pair, et de révolutionnaires, celle de nombreux hommes et femmes de lettres, d'artistes et autres intellectuels, tels Waciny Laâredj, Mouloud Amer, l'historienne Ouarda Siari-Tengour, Wahbi, Mohamed Sari (Algérie), Idris Allouche, Mohamed Abed (Maroc), Basma Ennoussour (Jordanie), etc. Deux écrivains, Makhlouf Amer, de Saïda, et Allaoua Djeroua, de Constantine seront également honorés lors de ce colloque, où plusieurs communications sur l'œuvre et le parcours du martyr seront livrées par une pléiade d'intellectuels de diverses régions d'Algérie et de pays arabes. A titre illustratif, la nouvelliste jordanienne, Basma Ennoussour, qui nous a confié avoir lu les œuvres de Ahmed-Redha Houhou, a affirmé que c'est l'un des pionniers de la nouvelle d'expression arabe. «Il est très connu au Moyen Orient comme tel et aussi en tant que symbole de la résistance au colonialisme», a-t-elle ajouté. Nous y reviendrons.