Le chef-lieu communal de Bechloul est en passe de devenir un véritable bourbier. Depuis le début de la saison des pluies, nul n'est en mesure de marcher en ville sans que ses pieds ne soient totalement enlisés. Des flaques d'eau et de la boue au centre urbain. Les bus assurant la desserte Bechloul-Bouira occupent un endroit qui ressemble beaucoup plus à un marécage qu'à une station de transport de voyageurs. Le marché de fruits et légumes est dans le même état. Les travaux d'assainissement, lancés il y a un peu plus d'une année, faut-il l'avouer, sont à l'origine de cette situation marécageuse de la ville de Bechloul. L'entreprise réalisatrice avait alors tout défoncé sans pour autant effectuer les travaux de remise en l'état. Ainsi, l'entame des travaux d'AEP après avoir achevé l'aménagement de plusieurs quartiers a fortement contribué au délabrement du chef-lieu communal. Cela montre à quel point l'absence de coordination entre les différents services de l'exécutif de wilaya, en l'occurrence la Direction de l'urbanisme et de construction (DUC) et celle de l'hydraulique, est flagrante, avec de surcroît le gaspillage de colossales enveloppes financières sur le dos du contribuable. Les habitants de ce chef-lieu ne savent plus à quelle autorité se plaindre pour tous les désagréments qu'ils subissent été comme hiver. Le revêtement de la chaussée, qui devait être réalisé l'été dernier, ne va pas se faire encore de sitôt. Les travaux ne seront entamés qu'à partir de mai prochain, afin de permettre un bon entassement du bitume, nous dira le président de l'APC, Ammouche Abdelkader.